Lecorps du Seigneur Dans ce jour de la fĂȘte du corps et du sang du Christ, nous nous rappelons que notre vie hĂ©tienne touve sa soue et son sommet dans l’Eucharistie. Et nous ne pouvons pas sĂ©parer l’Eu haistie de la pesonne de JĂ©sus, de sa prĂ©dication du Royaume, de Marie-NoĂ«lle Thabut lit et commente la 1re lecture du dimanche de la fĂȘte du Corps et du Sang du Christ, annĂ©e C lecture du livre de la GenĂšse 14, 18-20. En marche vers dimanche Les quatre textes de la liturgie du dimanche suivant sont lus et expliquĂ©s en quatre Ă©pisodes par Marie-NoĂ«lle Thabut. Des mots simples et lumineux pour aller au cƓur de la RĂ©vĂ©lation biblique, entrer dans ce que saint Luc appelle l’intelligence des Écritures ». Chaque jour, vivez avec la Parole de Dieu. Lundi, la premiĂšre lecture ; mardi, le psaume ; mercredi, la deuxiĂšme lecture ; jeudi, l’Évangile ; vendredi, les quatre Ă©pisodes Ă  la suite. Visiter la page de l'Ă©mission ENLA SOLENNITÉ DU CORPS ET DU SANG DU CHRIST. HOMÉLIE DU PAPE FRANÇOIS. Place Saint-Jean-de-Latran. Dimanche 18 juin 2017. [ MultimĂ©dia] Le thĂšme de la mĂ©moire revient plusieurs fois dans la solennitĂ© du Corpus Domini : « Souviens-toi de la longue marche que le Seigneur ton Dieu t’a imposĂ©e [] N’oublie pas le Seigneur ton Dieu Feuille d’information paroissiale du dimanche 6 juin 2021 Saint Sacrement – FĂȘte-Dieu La FĂȘte du Saint-Sacrement, cĂ©lĂ©brĂ©e le 2e dimanche aprĂšs la PentecĂŽte, est un appel Ă  approfondir le sens de la prĂ©sence de JĂ©sus-Christ dans le sacrement de l’eucharistie. FĂȘte du Corps et du Sang du Christ Depuis la rĂ©forme liturgique du concile Vatican II, la FĂȘte Dieu est appelĂ©e FĂȘte du Saint-Sacrement du Corps et du Sang du Christ ». La FĂȘte du Corps et du Sang du Christ commĂ©more l’institution du sacrement de l’eucharistie. Elle est un appel Ă  approfondir le sens de l’eucharistie et sa place dans notre vie. Cette fĂȘte est la cĂ©lĂ©bration du Dieu d’amour qui se rĂ©vĂšle en donnant son corps et son sang, en se donnant Ă  nous comme nourriture de vie Ă©ternelle. Le sens de la fĂȘte du corps et du sang du Christ est un peu diffĂ©rent de celui de la FĂȘte Dieu qui Ă©tait plus centrĂ©e sur l’adoration de la prĂ©sence rĂ©elle du Christ. Source Sa parole rĂ©alise ce qu’elle dit 
 Le Corps et le Sang de JĂ©sus sont le signe, non plus symbolique, mais rĂ©el de l’union de Dieu et des hommes en JĂ©sus-Christ qui est Vrai Dieu et Vrai Homme. À la sainte CĂšne JĂ©sus dit ceci est mon corps, ceci est mon sang ». Le pain ne reprĂ©sente pas le Corps de JĂ©sus, mais il devient le Corps de JĂ©sus. Sa parole rĂ©alise ce qu’elle dit. Le sacrement est le signe efficace de la Vie de Dieu qui entre en l’homme celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie Ă©ternelle ». JĂ©sus parle de ce geste Ă  reproduire comme un mĂ©morial. Il ne s’agit donc pas d’une commĂ©moration. Pour un juif, accomplir un mĂ©morial, c’est rendre prĂ©sent celui dont on fait mĂ©moire. C’est une prĂ©sence effective. Quand nous entrons dans la vie, il faut que quelqu’un nous nourrisse. Mais ce n’est pas suffisant. On sait maintenant qu’un bĂ©bĂ© qui n’est pas aimĂ©, se laisse mourir. Ainsi, par le baptĂȘme nous accueillons une nouvelle naissance Ă  la Vie de Dieu. A la communion, c’est la substance divine qui vient entretenir cette Vie qui vient du PĂšre. Il ne manque plus que l’amour. L’amour, c’est l’Esprit Saint qui nous est donnĂ© par JĂ©sus et qu’il nous envoie d’auprĂšs du PĂšre. » Source HomĂ©lie de Mgr Michel Aupetit HomĂ©lie du 3 juin 2018. Paul VĂ©ronĂšse, Le repas chez Levi huile sur toile, 1573, Gallerie dell’Academia de Venise, Italie. 100views, 7 likes, 1 loves, 0 comments, 1 shares, Facebook Watch Videos from CommunautĂ© de paroisses d'Arradon: Ce dimanche nous cĂ©lĂ©brons la FĂȘte du Saint-Sacrement du Corps et du Sang du Christ ! Tous les mois, des idĂ©es pour animer vos cĂ©lĂ©brations ! Je m'inscris FĂȘtedu Corps et du Sang du Christ Evangile de JĂ©sus-Christ selon saint Jean Jn 6, 51-58. AprĂšs avoir nourri la foule avec cinq pains et deux poissons, JĂ©sus disait: "Moi, je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel : si quelqu'un mange de ce pain, il vivra Ă©ternellement. Le pain que je donnerai, c'est ma chair, donnĂ©e pour que le monde ait la vie." Les Juifs discutaient entre eux ADORATION POUR LA FETE DU CORPS ET DU SANG DU CHRIST Deviens ce que tu contemples, Deviens ce que tu reçois, Reçois ce que tu es Le Corps du Christ. Comme vivante offrande au PĂšre, Par Lui, avec Lui et en Lui, Reçois Seigneur notre priĂšre Nourrie au souffle de l’Esprit. Deviens ce que tu contemples, Deviens ce que tu reçois, Reçois ce que tu es Le Corps du Christ. Ton Corps, JĂ©sus, livrĂ© pour nous, Ton Sang versĂ©, ta vie donnĂ©e Nous les offrons au rendez-vous De ton amour d’éternitĂ©. Deviens ce que tu contemples, Deviens ce que tu reçois, Reçois ce que tu es Le Corps du Christ. Tout comme une pierre d’aimant Ton PĂšre nous attire Ă  Toi, Nos yeux, nos cƓurs et notre Ă©lan comblĂ©s S’abĂźment devant Toi. Deviens ce que tu contemples, Deviens ce que tu reçois, Reçois ce que tu es Le Corps du Christ. LafĂȘte du Corps et du Sang du Christ termine le cycle annuel des grandes cĂ©lĂ©brations de notre liturgie : PĂąques, Ascension, PentecĂŽte, Sainte TrinitĂ©. Autrefois, on appelait cette fĂȘte du Saint Sacrement du corps et du sang du Christ : FĂȘte-Dieu. Soulignant ainsi le Sacrement de l’immense Amour de Dieu pour notre humanitĂ© en quĂȘte de RĂ©demption. Bien FĂȘte de l`Assomption– 15 aoĂ»t 2022 - Image et Musique - Tableau PoĂ©tique des FĂȘtes ChrĂ©tienne – Vicomte Walsh 19 eme siĂšcleFestival de l`Assomption – Notre-Dame du Cap – Trois-RiviĂšres - Canada – Neuvaine de l`Assomption 7 au 15 aoĂ»t. FĂȘtes de l`Assomption en France et en Europe VidĂ©os - Voir le site Sanctuaire Notre-Dame-Du-Cap - Trois-RiviĂšres - QuĂ©bec - Canada- pour les horaires du festival de l`AssomptionDans le monde, et particuliĂšrement en France, de grands pĂšlerinages sont organisĂ©es vers les sanctuaires mariaux, comme comme Lourdes Hautes-PyrĂ©nĂ©es, la Salette IsĂšre, l'Ăźle Bouchard Indre-et-Loire, Notre-Dame-de-la-Garde Ă  Marseille Bouches-du-RhĂŽne ou encore Sion Meurthe-et-Moselle. Assomption de la St-Vierge MarieEn racontant les fĂȘtes des martyrs, nous avons eu Ă  parler de sang rĂ©pandu, de cachots, de tortures, de geĂŽliers et de bourreaux ; maintenant il nous faut chercher des mots suaves et harmonieux, et tracer de gracieuses images, car le lis va ĂȘtre emportĂ© du milieu des Ă©pines, la rose mystique ne va plus embellir la terre, c'est au ciel qu'elle va fleurir. Voyez voici les anges et les archanges qui descendent et qui viennent au-devant de leur reine! les patriarches l'attendent sur les nuĂ©es ; c'est une fille des rois, c'est la fille de David qui monte au cĂ©leste royaume. A celle qui a Ă©tĂ© si humble et si pleine de grĂące, quelle gloire rĂ©servĂ©e ! Dieu le PĂšre l'attend comme sa fille ; Dieu le Fils, comme sa mĂšre ; Dieu le Saint-Esprit, comme son Ă©pouse. Les saints du ciel se rĂ©jouissent. Les saints de la terre pleurent ils viennent de voir mourir la mĂšre du vainqueur de la mort; ils viennent de voir s'Ă©teindre cette douce lumiĂšre qui brillait au milieu d'eux. Depuis la mort du Christ, Marie, malgrĂ© son amour pour la retraite, avait Ă©tĂ© entourĂ©e des respects des apĂŽtres et des disciples ; et ceux qui souffraient , et qui mouraient pour confesser la divinitĂ© de JĂ©sus, ressentaient et professaient une haute vĂ©nĂ©ration pour sa mĂšre. Il n'en pouvait ĂȘtre autrement; et pour la Vierge, qui avait eu l'Ăąme transpercĂ©e par le glaive de douleur, c'Ă©tait une grande joie que de voir le salut du monde naĂźtre de la mort de son mort si cruelle, si sanglante, cette agonie sur la croix, ne se prĂ©sentaient plus Ă  l'esprit de la Vierge-MĂšre pour le torturer Oh! non, le jardin des Oliviers consolait du Golgotha et si sur la montagne du supplice on voyait encore quelques traces de sang, sur le mont des Oliviers restaient gravĂ©es les preuves de l'Ascension. Le Fils de Marie, rentrĂ© dans la gloire de son cĂ©leste empire, ne pouvait laisser longtemps sa mĂšre dans notre vallĂ©e de larmes. Les rois triomphants se hĂątent de rappeler ceux qu'ils aiment de la terre de l'exil ; aussi l'on croit que la mort de la Vierge ne tarda pas longtemps aprĂšs la premiĂšre annĂ©e de grĂące. Quelques-uns croient que ce fut Ă  ÉphĂšse que mourut la Sainte Vierge ; mais rien n'est certain Ă  cet Ă©gard, et les saints Ă©vangĂ©listes ne donnent aucun dĂ©tail sur la naissance, sur la vie et sur la mort de Marie. On dirait que Dieu a voulu envelopper de nuages cette fleur d'humilitĂ©, comme il couvre d'un voile de vapeur la plante qui n'aime pas le soleil. Ce que nous savons par l'Évangile, c'est qu'alors que la crainte dispersa les disciples et les apĂŽtres, alors que le Christ vit l'abandon des siens venir ajouter aux tourments de sa passion, la mĂšre, elle, ne se mit point Ă  fuir, et dans son cƓur il y eut plus de force que dans tous ces hommes qui peu de jours avant le jour d'Ă©preuve faisaient tant de protestations d'amour et de dĂ©vouement. Eux se dispersĂšrent, prirent la fuite et se cachĂšrent; elle suivit pas Ă  pas son fils sur la voie douloureuse, et demeura au pied de la croix jusqu'Ă  ce que tout fĂ»t Charpentier 1643-1704 - Missa Assumpta Est Maria - H 11 - Jordi Savall - Le Concert des NationsJe viens de dire que les Ă©vangĂ©listes ne donnaient aucun dĂ©tail sur la vie de Marie ; je me trompais l'Évangile nous montre la Vierge humble et pieuse, et la MĂšre courageuse et forte. Il y a lĂ  le plus grand des Ă©loges. Un disciple, sortant de sa premiĂšre frayeur, Ă©tait aussi venu voir mourir son maĂźtre. Jean avait dormi sur le sein de JĂ©sus ; c'Ă©tait bien le moins qu'il vĂźnt auprĂšs de la croix. Mais il n'y arriva pas le premier l'amour maternel avait devancĂ© l'amitiĂ© et la reconnaissance. Et remarquons ici que l'Évangile, qui nous montre la Sainte Vierge debout sur le Calvaire ensanglantĂ©, ne nous la fait pas voir dans les rues de JĂ©rusalem le jour oĂč son divin fils y faisait son entrĂ©e triomphale. Non, elle avait trop d'humilitĂ© pour aller briller sous le rayon de gloire ; mais elle a aussi trop de courage pour ne pas venir pleurer et souffrit sous les bras Ă©tendus de son fils clouĂ© Ă  la croix. C'est lĂ  que la mĂšre et l'ami entendent les derniĂšres recommandations du divin suppliciĂ©A la mĂšre Femme, voilĂ  votre fils. » Au disciple Voici votre mĂšre. » Dans ce peu de mots tombĂ©s du haut de la croix, nous devons voir que l'apĂŽtre saint Jean, sous les yeux du Christ, est le reprĂ©sentant de tous les chrĂ©tiens des temps passĂ©s, des temps prĂ©sents et des temps Ă  venir; c'est Ă  eux que Marie est donnĂ©e pour mĂšre par son divin fils. Depuis ces mots dits sur le Calvaire, combien de fois l'Église ne nous rĂ©pĂšte-t-elle pas, en nous conduisant devant les images de la Vierge ChrĂ©tiens, voici votre mĂšre ! » Le monde a cru Ă  cette parole ; aussi voyez comme il s'est vite couvert de temples en son honneur ! Partout elle a des autels, parce que partout il y a du malheur, et qu'il est dans la nature que les enfants qui souffrent crient vers leur sa vie, nous nous le persuadons, elle a dĂ» souvent ĂȘtre invoquĂ©e par les infortunĂ©s car ceux qui savaient la puissance de JĂ©sus connaissaient aussi la compatissance de Marie, et savaient y recourir. Nous voyons qu'aprĂšs l'Ascension du Christ, la Vierge sainte assiste aux assemblĂ©es, aux priĂšres des apĂŽtres, et la tradition nous la montre assise parmi eux quand le Consolateur est descendu du ciel; certes, elle avait bien droit Ă  ĂȘtre consolĂ©e sur la voie douloureuse, sur le Golgotha, qui avait souffert autant qu'elle? Et n'Ă©tait ce pas elle qui, du pied de la croix, pouvait dire vous qui passez par ce chemin, voyez s'il est une douleur semblable Ă  ma douleur!On croit qu'aprĂšs la dispersion des apĂŽtres, Marie suivit saint Jean Ă  ÉphĂšse. Marie-Madeleine, selon quelques-uns, les accompagna dans cette ville avec d'autres disciples, et nous partageons facilement cette croyance. Ceux qui avaient connu le Christ, qui avaient Ă©coutĂ© ses enseignements, quand ils ne le virent plus sur la terre, durent Ă©prouver le besoin de se trouver ensemble pour parler de lui encore, pour redire sa bontĂ©, raconter sa puissance, et prier en son nom. Quand un de nos amis est parti d'avec nous, quand la mort nous l'a enlevĂ©, nous nous rassemblons aussi pour nous entretenir de lui; mais alors nous avons avec nous une pensĂ©e triste car celui qui nous manque, oĂč est-il? Pour les premiers chrĂ©tiens qui se rĂ©unissaient en mĂ©moire du Sauveur, rien de semblable, point de doute, pas de crainte, pas de pensĂ©e de mort; celui dont ils venaient parler avait brisĂ© sa tombe et siĂ©geait maintenant sur un trĂŽne de gloire; ils ne venaient pas le pleurer ils venaient l'adorer ces saintes rĂ©unions, quelle joie pour la mĂšre du glorifiĂ©! et comme elle devait aspirer aprĂšs le moment oĂč son divin fils enverrait ses anges la dĂ©livrer de son exil !Klopstock, dans son beau poĂšme de la Messiade, nous reprĂ©sente l'ange de la mort portĂ© sur ses larges ailes, formant d'immenses cercles autour de la croix, et, malgrĂ© l'ordre de l'Éternel, n'osant approcher du Christ pour lui retirer le souffle de la vie... Cet ange, ordinairement si hardi, et qu'aucune grandeur, aucune puissance n'arrĂȘte, a peur de toucher Ă  l'agonisant du Calvaire!... Eh bien! il me semble aussi que la mort dut hĂ©siter Ă  prendre le dernier soupir de Marie; Marie, nĂ©e sans souillure, n'Ă©tait pas sa vassale... Nous ne mourons, nous, que parce que nous avons sur le front la marque du pĂ©chĂ© d' le sĂ©pulcre avait perdu de son horreur depuis que l'auteur de la vie s'y Ă©tait reposĂ©, et la Vierge mĂšre n'eut pas peur d'y descendre; rĂ©signĂ©e, subissant la loi commune Ă  toutes les filles d'Ève, elle passa par la tombe pour aller Ă  la gloire cĂ©leste. J'ai dit que l'on croit communĂ©ment que la Sainte Vierge a terminĂ© sa vie Ă  ÉphĂšse, mais je dois ajouter que quelques-uns pensent qu'elle est morte Ă  JĂ©rusalem, avant la dispersion des apĂŽtres. Nous n'avons, dit Alban Buttler, aucune notion certaine, ni sur le lieu, ni sur la date, ni sur les circonstances de cette prĂ©cieuse mort. Respectons le voile qu'il a plu Ă  Dieu d'Ă©tendre sur la vie et la mort de Marie, et soyons assurĂ©s que celle qui a donnĂ© la vie au Sauveur des hommes est environnĂ©e des hommages des anges et des magnificences de Dieu. Celui qui est juste envers toutes les crĂ©atures n'aura pas Ă©tĂ© injuste envers sa mĂšre, et ce que la terre a eu de plus parfait aura Ă©tĂ© portĂ© au plus haut des cieux ! Plusieurs des apĂŽtres ont, Ă  ce que rapporte la tradition, entourĂ© le lit de mort de la Vierge depuis un jour, ils l'avaient dĂ©posĂ©e dans la tombe, quand quelques-uns de leurs frĂšres arrivĂšrent a la demeure oĂč elle avait rendu le dernier soupir; voulant honorer ses restes, ils firent lever la pierre du sĂ©pulcre pour y rĂ©pandre des parfums; mais, ĂŽ prodige! le sarcophage est vide; et des lis, symboles de puretĂ© et de virginitĂ©, ont poussĂ© lĂ  oĂč avait Ă©tĂ© couchĂ© son chaste corps, corps immaculĂ©, corps trop saint pour rester dans la tombe, et que les anges et les archanges, les sĂ©raphins et les chĂ©rubins, emportĂšrent sur leurs ailes, quand la voix de Dieu l'eut rĂ©veillĂ©e de son court tradition a inspirĂ© bien des peintres, et nos grands tableaux d'Ă©glise nous montrent souvent le ciel tout peuplĂ© d'esprits cĂ©lestes, portant des couronnes et des palmes Ă  la fille de David, qui va ĂȘtre couronnĂ©e reine des cieux. La pierre du tombeau est renversĂ©e Ă  l'Ă©cart, et l'on aperçoit, parmi les plis du linceul, les fleurs miraculeuses qui ont poussĂ© dans le fond de la tombe. Les bras Ă©tendus, les yeux levĂ©s vers son divin fils qui l'attend, la Vierge, en extase, s'Ă©lĂšve majestueuse, pendant que les chƓurs des anges font retentir l'espace de chants de triomphe et de cantiques d'allĂ©gresse. Venez, venez, Reine du ciel! venez, votre trĂŽne est revĂȘtu de splendeur et de gloire.» Venez, Dieu le PĂšre qui a créé le monde, Dieu le Fils qui l'a rachetĂ©, Dieu le Saint-Esprit qui l'a vivifiĂ©, vous attendent pour vous couronner! Venez, venez, Reine des patriarches et des prophĂštes, Reine des vierges et des martyrs! Vous ĂȘtes aussi notre reine, ĂŽ vous, Marie pleine de grĂące ! Les milices cĂ©lestes, les trĂŽnes et les dominations, les vertus et les puissances, les chĂ©rubins et les sĂ©raphins, les anges et les archanges s'inclinent devant vous, et vous proclament leur souveraine !» Nous avons vu le trĂŽne qui vous est prĂ©parĂ© ; le soleil et tous les astres unis n'ont pas sa magnifique splendeur; votre sceptre est un lis immortel, et votre couronne est formĂ©e de rayonnantes Ă©toiles; venez, venez, ĂŽ Marie! tous les justes que votre fils a dĂ©livrĂ©s, et qui sont montĂ©s au ciel avec lui, se lĂšvent pour venir au-devant de vous. »Et pendant que les cĂ©lestes esprits chantaient ainsi Ă  l'entour de Marie, elle, fille si humble de la terre qu'elle voyait alors comme un point dans l'espace, elle rĂ©pĂ©tait son cantique, elle disait Glorifie, glorifie le Seigneur, ĂŽ mon Ăąme! et adore la bontĂ© de Dieu, mon Sauveur. Il a regardĂ© avec complaisance l'humilitĂ© de sa servante, et voilĂ  que toutes les nations, dans tous les Ăąges, m'appelleront bienheureuse!» Oh ! que le Tout-Puissant, dont le nom est trois fois saint, a opĂ©rĂ© de grandes choses en moi ! Sa misĂ©ricorde s'Ă©tend de gĂ©nĂ©rations en gĂ©nĂ©rations sur tous ceux qui le craignent. Il a dĂ©ployĂ© la puissance de son bras, il a renversĂ© les puissants de leurs trĂŽnes, il a exaltĂ© les humbles. Il a comblĂ© de biens ceux qui Ă©taient pauvres, et ceux qui n'avaient rien, il les a faits riches. Et il a fait toutes ces choses en se souvenant de sa promesses Ă  Abraham et Ă  Isaac. La fĂȘte de l'Assomption a Ă©tĂ© appelĂ©e pendant quelque temps dĂ©position, repos, sommeil, dormition. DĂ©position des restes sacrĂ©s de la bienheureuse Vierge au cercueil, et dormition pour indiquer que la mort de la MĂšre de Dieu n'avait Ă©tĂ© qu'un court sommeil, quelques instants de repos. On ne peut prĂ©ciser l'Ă©poque de l'institution de cette belle solennitĂ© on n'en trouve pas de vestige bien Ă©vident avant le concile d'ÉphĂšse ; mais la persuasion oĂč l'on Ă©tait de possĂ©der son tombeau dans cette ville, semble insinuer que la fĂȘte qu'on y cĂ©lĂ©brait dĂ©jĂ  Ă©tait celle de la commĂ©moration de la mort de la Sainte Vierge et de son entrĂ©e dans le ciel; on croit mĂȘme que la grande Ă©glise d'ÉphĂšse fut bĂątie en son honneur. Le concile ayant assurĂ© la glorieuse qualitĂ© de mĂšre de Dieu Ă  Marie, contre l'hĂ©rĂ©sie des nestoriens, donna beaucoup d'autoritĂ© et d'Ă©tendue au culte que lui rendaient dĂ©jĂ  les fidĂšles. On se mit Ă  bĂątir des temples en son nom, Ă  Constantinople et dans les autres villes de l'empire, et dĂšs le siĂšcle suivant, qui Ă©tait le sixiĂšme de l'Église, on commença Ă  distinguer la fĂȘte de l'Assomption d'avec les autres fĂȘtes instituĂ©es Ă  sa une vie si pleine d'humilitĂ©, si remplie de vertus, au grĂ© des chrĂ©tiens ce n'eĂ»t point Ă©tĂ© assez qu'une seule fĂȘte en l'honneur de Marie. Dans leur ferveur envers elle, ils prirent diffĂ©rentes Ă©poques de sa vie l'annonciation, sa nativitĂ©, sa prĂ©sentation au temple, sa conception, sa visite Ă  sa parente Élisabeth, ses douleurs lors de la passion de son divin Fils, son ravissement dans les Cieux, et en firent autant de saintes journĂ©es consacrĂ©es Ă  sa gloire. Plus tard, ils pensĂšrent que ce n'Ă©tait point encore assez que toutes ces fĂȘtes rĂ©pandues sur le cours de l'annĂ©e, et ils voulurent faire descendre trois fois chaque jour, sur les villes et sur les campagnes, le souvenir de la salutation angĂ©lique. Quand le matin se lĂšve, quand le soleil de midi rayonne, quand les ombres du soir commencent Ă  s'abaisser sur la terre, l'AngĂ©lus sonne et fait penser Ă  Marie pleine de grĂące, Ă  la servante du Seigneur, et Ă  la miraculeuse conception. Parcourez l'Europe entiĂšre, arrĂȘtez-vous devant les antiques monuments, interrogez-les, demandez ce qui les a fait sortir de terre avec toutes leurs merveilles, et une voix s'Ă©lĂšvera, et des pierres, et de la tradition, et des annales des peuples, pour vous rĂ©pondre Le culte de Marie!Oui, c'est ce culte touchant qui a parĂ© le monde catholique de tant de magnifiques Ă©glises, de tant de riches abbayes, de tant d'hĂŽpitaux, de tant de poĂ©tiques souvenirs. Sans sortir de notre France, autrefois si chrĂ©tienne, voyez que de basiliques, que de chapelles, que d'hospices sous l'invocation de Notre-Dame, et quelles douces appellations Ă  la Vierge divine!Ici, c'est Notre-Dame-de-Bon-Secours ; lĂ , Notre-Dame-de-PitiĂ© ; plus loin, Notre-Dame-de-Toutes-Joies; dans un autre lieu, c'est Notre-Dame-de-Toutes-Aides ; prĂšs des hĂŽpitaux, Notre- Dame-des-Sept-Douleurs; lĂ  oĂč l'on s'est battu, Notre-Dame-des-Victoires ; au fond d'un vallon, Notre-Dame de-la-Paix; sur la montagne, Notre Dame-de- GrĂące ; prĂšs des flots, Notre-Dame-de-Bon-Port ; et puis Notre-Dame-de-la-DĂ©livrance, Notre-Dame-des-Neiges, Notre-Dame -des-Rochers , Notre- Dame- des- Lis, Notre-Dame-de-la-Garde et nous accuserait de chercher Ă  surprendre l'oreille par de doux sons, si nous redisions ici tous les gracieux, tous les touchants titres de la patronne que s'Ă©taient choisie nos pĂšres ; aussi nous nous arrĂȘtons. Les fils des Francs et des Gaulois, ces hommes de mouvement, de batailles et de conquĂȘtes; nos ancĂȘtres qui, pendant tant de siĂšcles, s'en allĂšrent par le monde plaçant des rois sur tous les trĂŽnes, avaient mis leur bouillante valeur sous la protection d'une femme cĂ©leste. Toute couverte de la poussiĂšre et du sang des combats, la vieille France s'agenouillait devant les statues de Marie, et plaçait souvent l'image de la Vierge sur ses blancs Ă©tendards... En vĂ©ritĂ©, c'Ă©tait noble spectacle que de voir ainsi la force et la vaillance honorer une mĂšre et un enfant, et opposer ainsi ce que la terre a de plus terrible Ă  ce que le ciel a de plus doux. Combien de vƓux faits Ă  la Vierge par de grands et puissants rois! Louis IX, Philippe-Auguste, Louis XIV, ont ĂŽtĂ© leur casque et leur couronne en passant devant les images de la Reine des anges, de la Servante du Seigneur. Louis surnommĂ© le Juste a mis tout son royaume sous sa voeu du Roi Louis XIII a la St-Vierge MarieLa Vierge des hameaux a souvent protĂ©gĂ© les palais, et nous avons vu des rois et des reines recevoir autant de consolation en priant devant la consolatrice des affligĂ©s, que de pauvres paysans en avaient trouvĂ© en implorant la bonne Vierge dans l'humble chapelle du village. Il fallait avoir Ă©tĂ© Ă©levĂ© au mĂ©pris des choses religieuses, pour voir d'un Ɠil indiffĂ©rent et avec un cƓur sans Ă©motion un roi de France accomplissant le vƓu de Louis XIII ; le roi du peuple le plus fier et le plus vaillant, avec toutes les grandeurs et les magnificences de son royaume, marchant Ă  la suite de la patronne du pays, Ă  la suite de cette Vierge que Clovis avait priĂ©e avec Clotilde, que Louis IX , que Philippe-Auguste , que Louis XIV avaient cette Vierge dont l'humble image se trouve au-dessus de la porte de la chaumiĂšre, et que les femmes du hameau viennent prier pour que leur demeure et leur famille soient protĂ©gĂ©es ; cette bonne Vierge de la Fontaine et du Gros-ChĂȘne, Marie est aussi invoquĂ©e par les pontifes, les empereurs, les rois, les gĂ©nĂ©raux et leurs soldats ; et celle qui garde la cabane du laboureur fait aussi gagner les batailles et sauve les empires. Si puissante protectrice doit voir le nombre de ses suppliants s'accroĂźtre dans les temps d'Ă©preuves et de pĂ©rils; aussi de nouvelles pratiques pieuses ont Ă©tĂ© Ă©tablies depuis quelque temps. Le Mois de Marie a, je crois, une origine rĂ©cente ; cette dĂ©votion est pleine de charme et d'attraits religieux ; tout le mois de mai, le mois des fleurs, est consacrĂ© Ă  la Reine des anges et des vierges. Pendant le mois le plus doux, le plus parfumĂ© de l'annĂ©e, les autels de Marie sont ornĂ©s de cierges et de bouquets sans nombre. LĂ , dans des sanctuaires tendus de blanches draperies, et dĂ©corĂ©s d'orangers et d'arbres verdoyants, les jeunes filles viennent chanter et prier ensemble; chaque matin la grand'messe est cĂ©lĂ©brĂ©e avec des ornements blancs, et chaque soir tous les cierges de la chapelle s'allument pour le Regina en LatínMesse de l'Assomption - Sanctuaire de Lourdes - France - 15 aoĂ»t 2022FĂȘte de l`Assomption – La LĂ©gende DorĂ©e – de Jacques de Voragine – Italie – 13 eme siĂšcle extraitLorsque les apĂŽtres se furent sĂ©parĂ©s pour aller prĂȘcher l`Ă©vangile aux nations, la Sainte Vierge resta dans leur maison, qui Ă©tait prĂšs de la montagne de Sion. Elle ne cessait point de visiter pieusement tous les lieux consacrĂ©s par son fils, c`est-Ă -dire ceux de son baptĂȘme, de son jeĂ»ne, de sa priĂšre, de sa passion, de sa sĂ©pulture, de sa rĂ©surrection et de son ascension. Il parait plus probable d`admettre qu`elle ne survĂ©cut a son fils que douze ans, et qu`elle avait soixante ans, lors de son assomption; car l`Histoire ecclĂ©siastique nous dit que, pendant douze ans, les apĂŽtres prĂȘchĂšrent en JudĂ©e et dans les rĂ©gions voisines. Notre-Dame du Cap - prĂšs de Trois-RiviĂšres - QuĂ©bec - Canada - Festival de l`AssomptionSolennitĂ© de l'assomption de la Vierge Marie en Afrique - CĂŽte d`IvoireFĂȘte de l'Assomption - Port de Nice, France - 15 aoĂ»t 2021Salve Regina - FĂȘte de l`Assomption - Lourdes 2019 - FranceFĂȘte de l`Assomption en Allemagne - MariĂ€ Himmelfahrt in Maria Vesperbild 2021FĂȘte de l`Assomption en Italie - Festa dell'Assunzione a Timau-Processione della Madonna Assunta - Agosto 2016FĂȘte de l`Assomption en France - La procession du 15 AoĂ»t 2013 Ă  Goetzenbruck - prĂšs de la frontiĂšre franco-allemandeFĂȘte de l`Assomption - Notre-Dame du Cap - Trois-RiviĂšres - QuĂ©bec - Canada Âmedu Christ Âme du Christ, sanctifie-moi. Corps du Christ, sauve-moi. Sang du Christ, enivre-moi. Eau du cĂŽtĂ© du Christ, lave-moi. Passion du Christ, fortifie-moi. Ô bon JĂ©sus exauce-moi. Dans tes blessures, cache-moi. Ne permets pas que je sois jamais sĂ©parĂ© de Toi. De l’ennemi dĂ©fends-moi. À ma mort, appelle-moi. Ordonne-moi de Avec le Christ ressuscitĂ©,vivons de sa prĂ©sence Par l’AbbĂ© Jean Compazieu HomĂ©lie Textes bibliques Lire L’eucharistie qui nous rassemble chaque dimanche s’enracine dans l’Ancien Testament et prend tout son sens dans le nouveau. C’est ce que nous avons pu voir en Ă©coutant les textes bibliques de ce jour. Dans la premiĂšre lecture, nous avons entendu un passage du livre de la GenĂšse. Avec ce rĂ©cit, nous sommes Ă  l’aube de la premiĂšre alliance. Abraham, le pĂšre des croyants a manifestĂ© sa soumission Ă  Dieu. Il a remportĂ© des victoires. Et aujourd’hui, nous le voyons, initiĂ© par MelkisĂ©dek, roi de Salem. Il rend un culte au Dieu trĂšs haut avec du pain et du vin. Il reçoit la bĂ©nĂ©diction de MelkisĂ©dek. L’offrande de la dĂźme au prĂȘtre du TrĂšs-Haut est le signe de son acceptation du culte “selon MelkisĂ©dek”. Au moment oĂč JĂ©sus entre Ă  JĂ©rusalem, il se prĂ©pare Ă  conclure la nouvelle alliance. Il rĂ©alisera le sacerdoce “selon l’ordre de MelkisĂ©dek” avec le pain et le vin. Lui aussi bĂ©nit Dieu. Il apporte la bĂ©nĂ©diction Ă  tous ceux qui cĂ©lĂšbrent le culte avec foi. Mais dans l’Eucharistie, il y a bien plus que du pain et du vin. Par la parole du Christ, ces Ă©lĂ©ments sont devenus son Corps et son Sang. Ce culte nouveau est l’accomplissement de ce qui n’était qu’une prĂ©figuration. L’offrande requise dĂ©passe la simple remise de biens matĂ©riels. Il s’agit dĂ©sormais du don de soi. Dans la seconde lecture, saint Paul nous transmet ce qu’il a reçu. Il s’adresse Ă  une communautĂ© divisĂ©e. Il leur rappelle que si le Christ est mort, c’est pour tous. Nous devons en tirer les conclusions nous ne pouvons pas nous rĂ©unir pour le repas du Seigneur sans ĂȘtre attentifs les uns aux autres ; on doit donc s’examiner soi-mĂȘme avant de manger ce pain et de boire Ă  cette coupe. C’est pour cette raison qu’avant la communion, nous disons “Seigneur, je ne suis pas digne de te recevoir
” L’Évangile nous prĂ©pare Ă  l’Eucharistie. L’évĂ©nement qui nous est rapportĂ© se passe au soir d’une journĂ©e harassante. Les disciples voient bien que la foule a faim ; ils pensent qu’il vaudrait mieux la renvoyer. Mais JĂ©sus ne l’entend pas ainsi ; s’adressant aux Douze, il leur dit “Donnez-leur vous-mĂȘmes Ă  manger !” Et c’est le rĂ©cit de la multiplication des pains. Avec cinq pains et deux poissons qu’on lui apporte, il va rassasier les foules. Cet Évangile est une annonce de ce que sera l’Eucharistie. Nous y retrouvons les mĂȘmes gestes de JĂ©sus au soir du Jeudi Saint “Il prit les pains et les poissons, levant les yeux au ciel, il les bĂ©nit, les rompit et les donna
” voilĂ  quatre verbes que nous retrouvons Ă  chaque Eucharistie. Nous apportons le pain et le vin, fruit de la terre et du travail des hommes, nous reconnaissons que tout vient de Dieu, nous ne sommes pas propriĂ©taires de ces biens qu’il nous donne ; nous n’en sommes que des intendants. Ces richesses nous sont confiĂ©es pour le bien de tous. N’oublions jamais quand nous nous rĂ©unissons pour l’Eucharistie, nous ne sommes pas seuls devant le Seigneur. Toutes les priĂšres utilisent le “nous” “Nous te prions
 nous t’offrons
” Nous sommes avec d’autres qui ont faim de pain, faim d’amour, faim de tendresse et de libertĂ©. Ils sont avec moi et je ne peux pas les ignorer. L’amour du Christ embrasse en son cƓur l’humanitĂ© tout entiĂšre et chacun personnellement. Chaque messe est cĂ©lĂ©brĂ©e pour l’humanitĂ© tout entiĂšre et pour chacun personnellement. Toutefois, il est de tradition dans l’Église d’ajouter une intention particuliĂšre pour laquelle le prĂȘtre cĂ©lĂšbre l’Eucharistie. Tous peuvent demander qu’une messe soit cĂ©lĂ©brĂ©e pour telle ou telle intention ; nous prions pour “la multitude” et tout spĂ©cialement pour ceux qui nous sont recommandĂ©s. Demander de faire cĂ©lĂ©brer une messe, c’est donc entrer dans la priĂšre de JĂ©sus et de l’Eglise ; c’est confier Ă  l’amour infini de Dieu une intention qui nous est chĂšre ; nous pouvons faire cĂ©lĂ©brer une messe pour remercier Dieu, lui prĂ©senter une demande qui nous tient Ă  cƓur. Nous pouvons aussi lui confier nos dĂ©funts car c’est l’amour du Christ qui les libĂšre. Toutes ces intentions particuliĂšres viennent s’ajouter Ă  la priĂšre de toute l’Eglise. Elles sont prĂ©sentĂ©es au Seigneur qui a livrĂ© son Corps et versĂ© son sang pour nous et pour la multitude. L’Eucharistie est une nourriture offerte Ă  tous. C’est ce qui est signifiĂ© quand le prĂȘtre prĂ©sente l’hostie en disant “Voici l’Agneau de Dieu, voici celui qui enlĂšve les pĂ©chĂ©s du monde
” Ces paroles ne s’adressent pas seulement Ă  l’assemblĂ©e prĂ©sente dans l’église mais au monde entier. Le Seigneur prĂ©sent au milieu de nous ne demande qu’à se donner Ă  tous. Si nous nous rassemblons Ă  l’église, c’est donc pour rĂ©pondre Ă  l’invitation du Seigneur. Notre amour pour lui nous amĂšne Ă©galement Ă  des temps d’adoration. Dans certaines Ă©glises, on en organise devant l’ostensoir. Aujourd’hui, l’ostensoir c’est nous nous sommes créés par Dieu pour prĂ©senter son Fils au monde. Nous devons donc nous montrer dignes, extĂ©rieurement et intĂ©rieurement, de cette prĂ©sence. En ce jour, nous te prions, Seigneur que le pain de ta Parole et de ton corps soit la nourriture qui nous permette de devenir signes d’espĂ©rance pour ce monde qui en a bien besoin. Reste avec nous pour que nous soyons les tĂ©moins et les messagers de ton amour. Amen AbbĂ© Jean Compazieu Source le 11 juin 2022 FĂȘtedu Corps et du Sang du Christ. “L’homme ne vit pas seulement de pain”. “L’homme ne vit pas seulement de pain”. Cette parole du DeutĂ©ronome a Ă©tĂ© reprise par l’évangĂ©liste Matthieu pour le rĂ©cit des tentations (Mt 4,4). Cette phrase est en accord avec le titre de la fĂȘte de ce dimanche. Vivre l’annĂ©e liturgique avec les enfantsAider les parents Ă  accompagner leurs enfants vers Dieu 21 pages au total But de cette fĂȘte » HONORER JĂ©sus-Christ prĂ©sent dans le Sacrement de son Amour, » AFFIRMER solennellement notre FOI EN SA PRÉSENCE RÉELLE dans la Sainte Eucharistie, » REMERCIER DIEU pour ce rĂ©sumĂ© de tous ses bienfaits qu’est le Pain eucharistique, » RÉPARER solennellement pour tant d’outrages que JĂ©sus reçoit dans ce Sacrement. ♩ L’ESSENTIEL page 1 ♩ APPROFONDISSEMENT pages 2 Ă  9 ‱ L’Eucharistie, sacrifice et sacrement ‱ La PrĂ©sence rĂ©elle une vĂ©ritĂ© de foi ‱ Le Pain eucharistique ‱ Quelle doit ĂȘtre notre attitude devant le Saint Sacrement ? ‱ La procession du Saint Sacrement ‱ Comment honorer le Saint Sacrement tout au long de l’annĂ©e ? ♩ AVEC NOS ENFANTS pages 10 Ă  11 ‱ Comment faire aimer le Saint Sacrement Ă  nos enfants ? ♩ PRIÈRES EN L’HONNEUR DU SAINT SACREMENT pages 12 Ă  21 RECHERCHER Pour se procurer le livre complet Vivre l’annĂ©e liturgique avec les enfants
LeCorps du Christ. Ton Corps, JĂ©sus, livrĂ© pour nous, Ton Sang versĂ©, ta vie donnĂ©e. Nous les offrons au rendez-vous. De ton amour d’éternitĂ©. Deviens ce que tu contemples, Deviens ce que tu reçois, Reçois ce que tu es :
Dimanche 19 Juin, nous fĂȘtons le Saint-Sacrement du Corps et du Sang du Christ. PrĂ©parons-nous, avec le Saint CurĂ© d’Ars, Ă  adorer et aimer JĂ©sus prĂ©sent dans le TrĂšs Saint Sacrement !Ô JĂ©sus, Ô JĂ©sus, en cette Hostie oĂč Tu es adorablement prĂ©sent, dans ce divin sacrement de ton amour, Ô JĂ©sus, je T’adore et je T’aime. Sacrement d’amour infini, oblation d’un Dieu qui s’offre comme victime pour nos pĂ©chĂ©s, Ô JĂ©sus, je T’adore et je T’aime. Miracle au-dessus de tous les miracles, force de notre faiblesse, plĂ©nitude de tous les dons, Ô JĂ©sus, je T’adore et je T’aime. Insondable ocĂ©an d’amour, de pardon, de misĂ©ricorde, Verbe pour nous fait chair, Ô JĂ©sus, je T’adore et je T’aime. Pain vivant descendu du ciel, don prĂ©cieux qui surpasse tous les dons, souvenir de ta Passion, Ô JĂ©sus, je T’adore et je T’aime. Ô JĂ©sus, par ton Corps, ton Sang, ton Âme, ta DivinitĂ©, ici prĂ©sents sur l’autel, sois le gage de notre immortalitĂ© future, Ô JĂ©sus, je T’adore et je T’aime.

FĂȘtedu Corps et du Sang du Christ, Ă©dition 2019. PubliĂ© lundi 24 juin 2019 parChristine Nahimana. Les Corps en uniforme sont appelĂ©s Ă  assurer la dĂ©fense et la sĂ©curitĂ© des politiciens lors de la campagne Ă©lectorale qui pointe Ă  l’horizon. C’est en tout cas le souhait exprimĂ© par le PrĂ©sident de l’AssemblĂ©e nationale le dimanche 23 juin 2019 au terme d’une messe

CULTE DU 1er Dimanche de l’AVENT 2010 QUELQUES EXPLICATIONS POUR CE CULTE thĂšme Le Seigneur vientselon l’évangile du jour Matthieu 21/1-9 Un roi vient Le vieil Ă©vangile de l’entrĂ©e de JĂ©sus Ă  JĂ©rusalem, Matt. 21/1-9, marque le 1er dimanche de l’Avent et lui donne un caractĂšre festif. Voici, ton Roi vient, un juste et un sauveur ». Zach. 9/9, est le mot d’ordre. C’est pourquoi, le Gloria in excelsis, qui tombe dans le temps de l’Avent, est maintenu pour ce dimanche de l’entrĂ©e triomphale du Christ. La lecture de l’ , JĂ©r. 23/5-8, comme celle du Psaume d’entrĂ©e, Ps. 24, vise le Roi de la famille de David, qui va exercer le droit et le justice dans le pays ». L’épĂźtre, Rom. 13/8-12 13-14 insiste sur une vie dans l’amour, vu l’arrivĂ©e imminente du Christ, que chaque nouvelle annĂ©e rapproche d’une Ă©tape. Le chant de semaine Wochenspruch de Jochen Klepper, sur la belle mĂ©lodie de Hans Petzold, Die Nacht ist vorgedrungen – La nuit est avancĂ©e » reprend le thĂšme, et ouvre dĂ©jĂ  la perspective vers NoĂ«l. Il est placĂ© ci-dessous en graduel. Avec le 1er de l’Avent commence la nouvelle annĂ©e de l’Eglise. Ce dimanche suit le dernier dimanche de l’annĂ©e ecclĂ©siastique et partage avec lui le thĂšme du retour du Christ. Au dernier dimanche, l’annĂ©e se clĂŽt avec cette espĂ©rance, le premier elle s’ouvre avec elle. Ceci est sensible dans les textes de prĂ©dication de la liste IV Apoc 5/1-5 et VI HĂ©br. 10/ 19-22 24-24 et ceci d’autant plus que le jour s’approche. » d’aprĂšs Evangelisches Gottesdienstbuch 2001 Jeu d’orgue ou d’instruments 1er CANTIQUE chant 1 assis OUVREZ LES PORTES, CAR IL VIENTMacht hoch die TĂŒr 1. Ouvrez les portes, car- il vient,le roi de gloire jus-te et saint!/le roi d’immen-se ma-jestĂ©,le rĂ©dempteur- du mon-de entier!/Lui seul peut apporter- la paixpar sa parole tout- renaĂźt./LouĂ© soit le Seigneur,Dieu,notre crĂ©-ateur! 2. Il est le Juste, le- Sauveur,et sa monture est la- douceur./Il a pour scep-tre l’é-quitĂ©,pour vĂȘtement- la sain-tetĂ©./Du monde il change le- destinvers Dieu il ouvre le- chemin./LouĂ© soit le Seigneur,Dieu, notre rĂ©-dempteur! 3. Heureux le peuple et tout- payspar qui ce roi est ac-cueilli!/Heureux tout hom-me dont- le coeurse tourne vers- lui,le- Sauveur!/Cet Astre par ses doux- rayonsprocure joie et guĂ©-rison./LouĂ© soit le Seigneur,Dieu,notre bien-faiteur! 4. Ouvrez les portes, car- il vient!Changez le coeur en tem-ple saint!/Que vos rameaux- soient la- piĂ©tĂ©,la joie, l’amour- et la- bontĂ©!/Ainsi le Roi viendra- chez vous,la vie et le salut- surtout./LouĂ© soit le Seigneur,la source du- bonheur! 5. Oh!viens,JĂ©sus, mon je t’ai ouvert- mon coeur./Fais-en un lieu- de ton-sĂ©jour,un temple oĂč rĂš-gne ton- amour./Dirige-nous par ton- Espritsur le chemin de la- vraie vie./Honneur et gloire Ă  toi,Seigneur, cĂ©les-te Roi! D’aprĂšs Macht hoch die TĂŒr,die Tor macht weitDe Georg Weissel 1623/42 Texte Macht hoch die TĂŒrGeorg Weissel 1590-16351623/42EG 1 RA 9fr Georges Pfalzgraf 1979 MĂ©lodie Macht hoch die TĂŒr,die Tor macht weit RA 9;EG 1;AL 31-11; Weissel159O-1635 1632/42A chanter vers par vers / ou couplet par couplet. 1er CANTIQUE, Chant 2 assis L’ETERNEL SEUL EST SEIGNEUR RĂ©vision de LP 76, Ps. 24 1. L’Eternel seul est Seigneur, il est dominateur,Seul il est dominateurSur les peuples de la est maĂźtre souverain,Il est maĂźtre souverainDes ouvrages que sa mainPour sa gloire a voulu faire. 2. Quel humain, oui, quel mortel, saint mont de l’Eternel,Au saint mont de l’EternelPourra-t-il jamais paraĂźtre ?Et quel homme, ĂŽ Roi des rois,Et quel homme, ĂŽ Roi des rois,Pour demeurer avec toiAssez juste pourrait ĂȘtre, 3. C’est celui qui, dans son cƓur, ton Esprit, ĂŽ Seigneur,Par ton Esprit, ĂŽ Seigneur,Hait le mal et ses souillures ;Et fuyant la faussetĂ©,Et fuyant la faussetĂ©,Parle avec sincĂ©ritĂ©,Levant Ă  toi des mains pures. 4. Car cet homme recevra Dieu qu’il rechercheraDu Dieu qu’il rechercheraLe salut pour ses enfants Ă  jamais,Et ses enfants Ă  jamais,Recevront de Dieu la paixLa lumiĂšre et la 5. Ouvrez-vous, cĂ©lestes lieux, linteaux des cieux,Haussez-vous linteaux des cieux,Car voici le Roi de gloire !Quel est ce Roi, ce vainqueur,Quel est ce Roi, ce vainqueur ?C’est JĂ©sus, le RĂ©dempteur,Qui revient de la victoire ! 6. Avec lui nous entrerons, lui nous rĂ©gnerons,Avec lui nous rĂ©gneronsDans la gloire de son portes des cieux,Ouvrez-vous, portes des cieux,Tressaillez, cĂ©lestes lieux,D’allĂ©gresse et de lumiĂšre ! Gloria 6. Gloire au PĂšre, Ă  l’Eternel,Gloire au Fils, l’Emmanuel,Gloire Ă  l’Esprit, immortel,Qui ont fait le ciel, la terre,Ainsi qu’au commencement,Hier, aujourd’hui, maintenant,Et jusqu’à la fin des temps,Gloire Ă  Dieu, Fils, Esprit, PĂšre ! Texte L’Eternel seul est SeigneurCĂ©sar Malan 1824LP 76/1-4+6str 5 Chants Ă©vangĂ©liques, grand RecueilLausanne 1920, n° 32rĂ©v + Gloria Yves KĂ©ler 1980 MĂ©lodie L’Eternel seul est 1740-1816LP 76 1er CANTIQUE chant 3 assis LA TERRE AU SEIGNEUR APPARTIENTPs. 24 Conrart rĂ©visĂ© 1. La terre au Seigneur appartient, v 1-2La terre et ce qu’elle contient, LPL’homme et les autres main sur les mers la posa,Il l’enrichit et l’arrosaDe fleuves et de sources pures. 2. Quel homme, ici, dans le saint lieu, v 3-4Et sur la montagne de Dieu LP rĂ©vSera digne de trouver place ?L’homme pur de mains et de cƓur,Qui n’est parjure ni trompeur,Qui marche, ĂŽ Dieu, devant ta face. 3. Cet homme, Dieu le bĂ©nira ; v 5-6Dieu, son Sauveur, l’enrichira Conrart rĂ©vDes trĂ©sors de sa est ainsi la nationDe ceux qui cherchent dans Sion,O Dieu de Jacob, ta prĂ©sence. 4. Ouvrez-vous, portes du vrai Dieu, v 7-8Haussez-vous, linteaux du saint lieu, LPLaissez entrer le Roi de gloire !Quel est ce Roi victorieux ?C’est le Dieu fort, le Dieu des cieux,Qui tient en ses mains la victoire ! 5. Ouvrez-vous, portes du vrai Dieu, v 9-10Haussez-vous, linteaux du saint lieu, Conrart rĂ©vPour le brillant Roi de victoire !Quel est ce Roi si glorieux,C’est le Dieu fort, le Roi des cieux,C’est le grand Dieu, le Roi de gloire ! Gloria 6. Gloire au PĂšre, au Dieu CrĂ©ateur,Gloire Ă  JĂ©sus, le RĂ©dempteur,Gloire Ă  l’Esprit saint de lumiĂšre,Comme il fut au commencement,Et chaque jour et maintenant,Ici et sur la terre entiĂšre. Amen.sur la derniĂšre note Texte La terre au Seigneur appartientValentin Conrart 1677rĂ©vision et gloria Yves KĂ©ler, La terre au Seigneur appartientLoys Bourgeois 1551LP 10 Ps 24, RAf 1NCTC 24, ARC 24, ALL 24 SALUTATION – VOTUM 4 possibilitĂ©s debout Ces trois types de salutations d’entrĂ©e correspondent aux bĂ©nĂ©dictionsĂ  la fin du choisira le mĂȘme type pour la salutation et la bĂ©nĂ©diction. 1. la formule trinitaire Past . Au nom du PĂšre et du Fils et du Saint-Esprit. Ass Amen 2. la formule apostolique II Cor 13/13 Past Que la grĂące de notre Seigneur JĂ©sus-Christet l’amour de Dieu le PĂšreet la communion du Sain-Esprit soient avec vous Ass Amen 3. la formule vĂ©tĂ©ro testamentaire Ps. Past Notre aide est dans le nom du SeigneurAss. qui a fait les cieux et la terre. 4. la formule liturgique salutation Past Le Seigneur soit avec vous. Ass Et avec ton esprit. bref mot d’introduction FrĂšres et sƓurs, nous cĂ©lĂ©brons aujourd’hui le 1er dimanche de l’Avent,qui est aussi le 1er de l’annĂ©e de l’ prierons en alternance le Psaume de cette fĂȘte, qui le Ps. 24. PSAUME ANTIPHONÉ debout Premier Psaume Plan ECAAL-ERALBad AgPSAUME 24 / 7-10 Trad Segond 1949 Antienne 1 Zacharie 9/9 Voici que ton Roi s’avance vers toi il est juste et 2 Psaume 24/1 La terre est au Seigneur et ce qu’ellecontient, le monde et ceux qui l’ 3 Matthieu 21/9 Hosanna au Fils de David ! BĂ©ni soit celuiqui vient au nom du Seigneur ! Ant 1 Ant 2 Ant 3 7 I Portes, Ă©levez vos linteaux ;Élevez-vous, portes Ă©ternelles !II Que le roi de gloire fasse son entrĂ©e !8 I Qui est ce roi de gloire ?II – L’Éternel fort et puissant,L’Éternel puissant dans les combats. Ant 1 Ant 2 Ant 3 9 I Portes, Ă©levez vos linteaux ;Élevez-vous, portes Ă©ternelles !II Que le roi de gloire fasse son entrĂ©e !10 I Qui donc est ce roi de gloire ?-II – L’Éternel des armĂ©es VoilĂ  le roi de gloire ! Ant 1 Ant 2 Ant 3 Gloria Patri Gloire soit au PĂšre, gloire au Fils, gloire au Saint-Esprit,comme au commencement, aujourd’hui, toujours,et d’éternitĂ© en Ă©ternitĂ©. Amen. Ant 1 Ant 2 Ant 3 CONFESSION DES PECHES + PAROLES DE GRACE debout 1. Le Seigneur vient Dieu juste, nous vivons comme si nous attendionsta venue sans pourtant, tu es dĂ©jĂ  au milieu de ne voyons pas tes signes, nous n’entendons pas tes paroles,nous passons Ă  cĂŽtĂ© de tes Ɠuvres et nous ignorons tes crĂ©atures,nous avons peur, comme si nous n’avions jamais connu ton juste, toi qui libĂšres les prisonniers,toi qui visites les malades,qui consoles les mourants,qui dĂ©charges les coupables,aie pitiĂ© de nous et pardonne-nous. Amen. Ass Kyrie eleison, Christe eleison, Kyrie eleisonP. de g. Le psalmiste dit Le Psaume 145 dit » Le Seigneur soutient ceux qui tombent,il redresse ceux qui sont abattus. Ps 145/14Homiletische Monatshefte 1985 Ass Gloria in excelsis tombe les 3 prochains dimanches PRIERE DE COLLECTE debout Seigneur Dieu, PĂšre cĂ©leste,nous te rendons grĂąces,te louons et te glorifions Ă©ternellement,parce que tu nous as envoyĂ© ton Fils pour Roi,Ă  nous pauvres humains, qui, Ă  cause de nos pĂ©chĂ©s,Ă©tions tombĂ©s sous la tyrannie de Satan et le pouvoir de la est le Roi juste, qui, par sa mort,nous a dĂ©livrĂ©s des pĂ©chĂ©s pour ĂȘtre notre Seigneuret pour nous sauver de notre mort. Nous te prions Veuille nous Ă©clairer, nous rĂ©giret nous conduire par ton Saint-Esprit,pour que nous restions attachĂ©s Ă  ce Roi et ce seul Sauveur,et que nous ne nous scandalisions pasen voyant sa pauvre figure et en Ă©coutant sa parole,comme le monde que par une ferme confiance en lui,Nous parvenions Ă  la vie Ă©ternelle. Amen. Par ce mĂȘme JĂ©sus-Christ, ton Fils,notre Seigneur et notre Roi,qui partage avec toi et le Saint-Espritla mĂȘme gloire, Ă©ternellement. AssemblĂ©e Amen. Rostocker BetbĂŒchlein, 16. JhdtPetit livre de priers de Rostock, 16e SiĂšcledans Gebetbuch 
Dr Martin Luthers, Berlin 1852,page 332, priĂšre 556- Cette priĂšre peut servir comme collecteou comme priĂšre d’illumination SALUTATION debout Past Le Seigneur soit avec vous. Ass Et avec ton esprit MOT D’ORDRE debout 1er dimanche de l’Avent Zacharie 9/91. Sonntag im Advent Zacharia 9/9Voici, ton roi vient Ă  toi ; il est juste et victorieux. Siehe, dein König kommt zu dir, ein Gerechter und ein Helfer. LECTURES BIBLIQUES Ancien Testament JĂ©rĂ©mie 23/5-8 assis EpĂźtre Romains 13/8-12 13-14 assis Ass AllĂ©luia, AllĂ©luia, AllĂ©luia ou suppression du AllĂ©luiadans le temps de l’Avent GRADUEL assis ou debout LA NUIT EST AVANCEE traduction de Die Nacht ist vorgedrungen » Romains 13/8-12 1. La nuit est avancĂ©e,Le jour n’est plus trĂšs sera levĂ©eL’étoile du matin .Soyez dans l’allĂ©gresse Le Seigneur vient Ă  vous,Aimant, plein de tendresse,Pour ĂŽter votre joug. 2. Le Christ, le Roi des anges,Devient un cette forme Ă©trangeVient vers nous le tu as peur sur terre,Dis-toi que, par la foi,Le temps de la colĂšreEst rĂ©volu pour toi. 3. DĂ©jĂ  le jour se lĂšve,Allons trouver l’enfant !Allons, la nuit s’achĂšve,Dans l’étable il PĂšre en lui s’apprĂȘteA nous combler d’ faisons-lui fĂȘte C’est l’aube du grand jour ! 4. Il y aura des nuits sombresd’ici la fin des temps,Nous souffrirons en nombreDouleurs ; maux et avec nous chemineL’Etoile de l’ douceur illumineLes ombres de nos jours. 5. Du fond de son mystĂšreDieu vient dans notre vient juger la terre,Mais dĂ©jĂ  l’Astre CrĂ©ateur du mondeVeut sauver ses enfants Quiconque en Christ se fondeEchappe au jugement ! Texte Die Nacht ist vorgedrungenJochen Klepper 1903-1942 1938RA 3, EG 16frs Yves KĂ©ler 1980MĂ©lodie Die Nacht ist vorgedrungenHans Petzold 1939EG 16 RA donne une autre mĂ©lodieHerzlich tut mich erfreuenJohann Walter, 1552,1605RA148, EG 148 Evangile Matthieu l’entrĂ©e de JĂ©sus Ă  JĂ©rusalem debout Ass. Louange Ă  toi, Seigneur JĂ©sus-Christ CONFESSION DE LA FOI debout Liturge Nous croyons I. que le PĂšre, et le Fils et le Saint-Espritsont l’unique, l’éternel, l’invisible Dieu,II. Qui a créé le ciel et la terre,la mer et tout ce qui est en eux,I. Et qu’il y a une seule divinitĂ©, substance et majestĂ©dans les trois personnes du PĂšre et du Fils et du Saint-Esprit. I. De mĂȘme, nous croyonsII. que le Fils de Dieu est devenu chairdu Saint-Esprit et par Marie, la Vierge,I. pour le salut et le rĂ©tablissement du genre humain,II. Qu’il a souffert, qu’il a Ă©tĂ© enseveliI. Et qu’il est ressuscitĂ© le troisiĂšme jouret qu’il est montĂ© au ciel ;II. Et qu’il reviendra dans la gloire divine,pour juger tous les hommes selon leurs Ɠuvres ;I. Et que les impies seront jetĂ©s avec le diable dans le feu Ă©ternel,II. Mais que les justes entreront dans la vie Ă©ternelleavec le Christ et ses saints anges. I + II. De mĂȘme nous croyonsĂ  la rĂ©surrection des CONFESSION CAROLINE Lettre de Charlemagne, 789, Karoli Epistola de litteris colendisTexte d’aprĂšs Admonitio generalis, 789,lettre de Charlemagne aux clercs sur le contenu de la prĂ©dicationdans Die Kirche im Karolingerreich, Quellen, Evang. Verlgsanstalt,Berlin 1962, texte latin et traduction allemande CHANT AVANT LA PREDICATION assis JERUSALEM, REJOUIS-TOI Matthieu 21/1-11, Jean 12/12-19 1. JĂ©rusalem, rĂ©jouis-toi,Tends des rameaux, brandis des palmesHosianna, Hosianna!Viens voir entrer JĂ©sus, ton Roi,Assis sur l’humble dos d’un Ăąne ;Hosianna, Hosianna, Hosianna! 2. Il vient Ă  toi, le Roi de paix,Son cƓur se refuse Ă  la Hosianna!Approche-toi, vois-le de prĂšs,En lui tu reconnais le Hosianna, Hosianna! 3. BĂ©ni sois-tu, Roi glorieux,Au nom du Dieu saint tu t’ Hosianna !Fils de David et Fils de Dieu,Gloire Ă  toi dans le monde immense !Hosianna, Hosianna, Hosianna! 4. O Roi trahi, vendu, mourant,Tu viens m’offrir la Hosianna !Par tes douleurs, ta croix, ton sang,Tu m’as lavĂ© de mes Hosianna, Hosianna! 5. Comment, Seigneur, te recevoir?O Christ, accepte mes louanges,Hosianna, Hosianna !Jusqu’au jour oĂč je pourrai voirTa gloire au ciel parmi tes Hosianna, Hosianna ! Remarque les » Ho-si-an-na doivent ĂȘtre coupĂ©s en 4 syllabes. Texte JĂ©rusalem, rĂ©jouis-toiYves KĂ©ler, 1980MĂ©lodie Le Sauveur est ressuscitĂ©Cologne 1623LP 147, NCTC 204 PREDICATION assis Les six textes de prĂ©dications des annĂ©es I Ă  VI Evangile ancien I 2009 Matth 21/1-9EpĂźtre ancienne II 2010 Rom 13/8-12 13-14Ancien Testament III 2011 JĂ©r 23/5-8Evangile nouveau IV 2012 Apoc 5/1-5 6-14EpĂźtre nouvelle V 2013 Luc 1/67-79Liste complĂ©mentaire VI 2014 HĂ©br 10/19-22 23-25 CHANT APRES LA PREDICATION assis COMMENT, CELESTE MAÎTRE , ME FAUT-IL T’ACCUEILLIR ?Wie soll ich dich empfangen trad. de Georges Pfalzgraf 1. Comment, cĂ©leste MaĂźtre,Me faut-il t’accueillir,Toi qui partout fais naĂźtreUn vif et saint dĂ©sir ?JĂ©sus, que dans mon ĂąmeSe lĂšve un jour nouveau,Et que mon cƓur s’enflammePour toi, comme un flambeau ! 2. Sion couvrit ta routeDe branches de palmier ;Mes psaumes s’y ajoutent,Mes chants pour t’acclamer !Que tout en moi fleurisseSans cesse en ton honneur ;Que de mon cƓur jaillissentDes chants pour toi, Seigneur ! 3. PlongĂ© dans les tĂ©nĂšbres,Qu’étais-je alors sans toi ?Tu m’apportas ton aide,Tu me remplis de joie !J’étais loin du RoyaumeOĂč resplendit ta paix Tu vins, Sauveur de l’Homme,Et m’en ouvris l’accĂšs ! 4. J’étais liĂ© de chaĂźnes,Tu vins m’en subir ma peine,Tu viens m’en m’offres pour couronneTa grĂące et ton biens que tu nous donnesSubsisteront Venu d’auprĂšs du PĂšre,PoussĂ© par ton amour,Tu marches vers tes frĂšres,Pour leur porter cƓur plein de tendresse,Emu de compassion,Les voit dans la dĂ©tresseEt veut leur Peuple abattu et triste,Inscris-le dans ton cƓur,Et sache qu’il persisteA faire ton frappe Ă  notre porte,Il frappe et il attend,Et son amour exhorte » Ouvrez-moi promptement ! 7. Inutile est la peineQui cherche Ă  le forcer,Car toute force est vaineEt ne peut l’attirer !Il vient par sa tendresse,Selon sa volontĂ©,Et chasse la tristesse,La peur et le Si vos nombreuses fautesVous sont un lourd fardeau,Sachez que Christ les ĂŽte,Qu’il est le saint Agneau Il vient pour les coupables,Il vient pour les sauverEt leur dresse une tableParmi les hĂ©ritiers !9. Que peuvent la maliceEt le cri des puissants ?Rien ! le Seigneur disperseLeur force en un instant !Il vient en Roi de gloireEt son bras infiniRemporte la victoireSur tous ses ennemis. 10. Il vient juger le monde,Les morts et les lui devront des comptes,Les bons et les ! viens, soleil cĂ©leste,Nous prendre auprĂšs de toi,Et nous vivrons sans cesseDans l’éternelle joie ! Texte Wie soll ich dich empfangenPaul Gerhardt, 1653RA 17, EG 11frs Georges Pfalzgraf, 1979,1981MĂ©lodie Wie soll ich dich empfangen,Johann CrĂŒger, 1653RA 17, EG 11frs sous Saint envoyĂ© du PĂšre LP 98sous Comment te reconnaĂźtreNCTC 161, ARC 311 ANNONCES – OFFRANDE assis HYMNE INTRODUCTIF A LA PRIERE debout VOICI TON MAÎTRE, O JERUSALEMTochter Zion, freue dich Zacharie 9/9, Matthieu 21/1-9 1. Voici ton MaĂźtre, ĂŽ JĂ©rusalem,Sois dans l’allĂ©gresse,Fille de Sion !Vois, ton Roi s’avance,Prince de la paix ;Va vers lui et chante » Hosanna dans les cieux ! »Voici ton MaĂźtre, ĂŽ JĂ©rusalem,Sois dans l’allĂ©gresse,Fille de Sion ! Texte Tochter Zion, freue dich, 1826Friedrich Heinrich Ranke, 1798-1876RA 546, EG 13Frs Yves KĂ©ler, 1992MĂ©lodie 1747RA 546, EG 13frs A toi la gloireLP 150, NCTC 205, ARC 471 PRIERE D’INTERCESSION UNIVERSELLE debout ProsphonĂšse 2 officiants sont possibles, I et IIEctĂ©nie 2 officiants sont possibles, I et II+ l’AssemblĂ©e I. Seigneur, notre Dieu, crĂ©ateur et sauveur du monde,nous te rendons grĂąces parce que tu as créé l’universdans lequel nous vivons,avec ses lumiĂšres, ses beautĂ©s et ses te rendons grĂąces, parce que tu nous envoies ton Fils,pour qu’il nous rachĂšte du pĂ©chĂ©par lequel nous dĂ©truisons ta crĂ©ationet nous marchons Ă  la mort. II. En ce temps, nous te prions pour ta crĂ©ationet pour les humains qui la te prions pour la nourritureet l’instruction de toutes ces gens,pour les enfants, les adolescents et les que tous puissent te connaĂźtre,toi et ton Fils que tu as envoyĂ©,JĂ©sus-Christ, notre JĂ©sus-Christ Ass. Amen I. Nous te prions pour l’avancement de l’évangiledans le monde,pour la mission qui fait connaĂźtre ton Ɠuvreet celle de ton que tous les peuples puissent recevoir ton Messiecomme le fit celui de JĂ©sus-Christ Ass. Amen II. Nous te prions pour l’Eglise que tu as fait se leverpar la mort et la rĂ©surrection de ton te prions aussi pour le peuple juif,au milieu duquel tu as fait naĂźtre JĂ©sus,ton Christ, notre JĂ©sus-Christ Ass. Amen I. Nous te prions pour les pauvres et les malades,les faibles, les dĂ©munis,pour lesquels le Christ est devenu que ton Fils soit reçu par les puissants et par les petitscomme le Roi et le MaĂźtre des JĂ©sus-Christ Ass. Amen II. Nous te prions pour ceux qui exercent le pouvoir,afin qu’ils le fassent avec justice,sachant que me MaĂźtre de tous les puissantsentre dans le JĂ©sus-Christ Ass. Amen I. Nous te prions pour l’annĂ©e nouvelle qui s’ouvre devant nous,pour que nous puissions y entendre ta parole,cĂ©lĂ©brer tes sacrementset ĂȘtre au service de ceux qui ont besoin de nous ;par JĂ©sus-Christ Ass. Amen II. Nous t’en prions pour par JĂ©sus-Christ,le Seigneur qui vient Ă  nous et qui,Ă©levĂ© Ă  ta droite, vit et rĂšgne avec toi et l’Esprit saint,dans tous les siĂšcles. AssemblĂ©e Amen. Sans transition et avec l’assemblĂ©e Notre PĂšre Si la CĂšne est cĂ©lĂ©brĂ©e,le Notre PĂšre est reportĂ© aprĂšs l’épiclĂšse et la DidachĂ©. MOT D’ENVOI Proclamation finale debout 1. Aus Zion bricht an der schöne Glanz Gottes, Halleluja,Unser Gott komm und schweiget nicht, Halleluja Ps. 50/2-3a De Sion, beautĂ© parfaite, Dieu resplendit, AllĂ©luia,Il vient, notre Dieu, il ne garde pas le silence, AllĂ©luia. Ps. 50/2-3a 2. Freuet euch des Herrn und seid fröhlich, ihr Gerechten, Halleluja,und rĂŒhmet, alle ihr Frommen, Halleluja. Ps. 32/11Justes, rĂ©jouissez-vous en l’Eternel, et soyez heureux, AllĂ©luia,CĂ©lĂ©brez-le, vous ses fidĂšles, AllĂ©luia CHANT DE SORTIE debout 5. Oh! viens,JĂ©sus, mon je t’ai ouvert- mon coeur./Fais-en un lieu- de ton-sĂ©jour,un temple oĂč rĂš-gne ton- amour./Dirige-nous par ton- Espritsur le chemin de la- vraie vie./Honneur et gloire Ă  toi,Seigneur, cĂ©les-te Roi! D’aprĂšs Macht hoch die TĂŒr,die Tor macht weitDe Georg Weissel 1623/42 Texte Macht hoch die TĂŒrGeorg Weissel 1590-16351623/42EG 1 RA 9frGeorges Pfalzgraf 1979MĂ©lodie Macht hoch die TĂŒr,die Tor macht weit RA 9;EG 1;AL 31-11; Weissel159O-1635 1632/42A chanter vers par vers / ou couplet par couplet. BENEDICTION Ces trois types de bĂ©nĂ©diction correspondent aux salutations d’ choisira le mĂȘme type pour la salutation et la bĂ©nĂ©diction. 1. La formule trinitaire Que le Seigneur Dieu tout-puissant vous bĂ©nisse et vous garde,le PĂšre, le Fils, le Saint-Esprit +.Allez dans la paix du Seigneur du Christ. Amen Que la bĂ©nĂ©diction du Dieu tout-puisant,le PĂšre et le Fils et le Saint-Esprit +,descende sur vous et demeure pour toujours. Amen. 2. la formule apostolique II Cor 13/13 Que la grĂące du Seigneur JĂ©sus-Christ,l’amour de Dieu, le PĂšreet la communion du Saint-Esprit soient avec vous tous. + Amen. 3. la formule vĂ©tĂ©rotestamentaire , aaronique Nombres 6/24-26 Que l’Eternel le Seigneur vous te bĂ©nisse et vous te garde,Que l’Eternel le Seigneur fasse luire sa face sur vous toiet vous teaccorde sa grĂące,Que l’Etrenel e Seigneur tourne sa face vers vous toiet vous te donne sa paix. Amen. ***** SAINTE CENE, SAINTE CENE, SAINTE CENE PENITENCE ET ABSOLUTION OFFEERTOIRE PREFACE debout 1. Il est vraiment juste et bon de te rendre grĂącesen tout temps et en tout lieu, Dieu Ă©ternel,par notre Seigneur JĂ©sus-Christ. Tu l’as envoyĂ©, comme Fils de ton peuple IsraĂ«l,aux peuples du monde pour leur annoncer le lui tu accomplis le message des prophĂštes. Par lui les anges acclament ta majestĂ©,par lui la crĂ©ation toute entiĂšre te glorifie,toutes les puissances cĂ©lesteset tous les rachetĂ©s te chantent dans la eux, nous unissons nos voix, nous te louons et te chantons SANCTUS Saint est Dieu, le PĂšre, Saint est Dieu, le Fils, Saint est Dieu le est l’Eternel des armĂ©es. Le monde est rempli de sa dans les lieux trĂšs soit celui qui vient au nom du dans les lieux trĂšs hauts. PRIERE EUCHARISTIQUE debout BĂ©ni sois-tu, Seigneur Dieu et PĂšre Ă©ternel,car tu as eu pitiĂ© de tes enfants et tu as envoyĂ© JĂ©sus-Christ,ton Serviteur, dans notre te glorifions pour le sacrifice trĂšs saint de ton Filsde son corps et de son sang sur la rendons grĂąces Ă  ton amour rĂ©dempteur,maintenant que selon son commandement et en son nomnous exĂ©cutons son propre testament. PAROLES D’INSTITUTION debout Car dans la nuit oĂč il fut livrĂ©,notre Seigneur JĂ©sus-Christ prit du pain,rendit grĂąces, le rompit et le le donna Ă  ses disciples en disantprenez, mangez, ceci est mon corps. De mĂȘme aprĂšs le souper, il prit la coupe,rendit grĂąces, la leur donna en disant buvez en tous,cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang,versĂ© pour vous en rĂ©mission de tous vos pĂ©chĂ©s. Faites ceci en mĂ©moire de moi, chaque fois que vous en boirez. MEMORIAL ANAMNESE debout C’est ainsi que nous commĂ©morons les souffrancesde notre Seigneur JĂ©sus-Christ,que nous nous rĂ©jouissons de sa rĂ©surrection,et que nous nous consolons de son dĂ©part auprĂšs du PĂšre,oĂč il intercĂšde pour nous comme notre grand- prĂȘtreet nous permet de prier ainsiC’est pourquoi prions EPICLESE debout Envoie sur nous, Seigneur, ton Saint-Esprit,et remplis de lui toute la maison de ton ce pain + sur le pain et sanctifie ce vin + sur la coupe,afin qu’ils deviennent pour nous communionau corps et au sang de ton nos corps +sur soi et nos Ăąmes,afin que nous recevions tes dons dans la vraie foi et pour notre salut. DIDACHE debout Et comme les Ă©pis, jadis Ă©pars dans les campagnes,sont maintenant rĂ©unis sur cette table dans ce pain,et comme les grappes autrefois dispersĂ©es sur les collines,sont maintenant rĂ©unies sur cette table dans ce vin,ainsi Seigneur, rassemble tous tes croyantsdes extrĂ©mitĂ©s de la terre dans ton Royaume,afin qu’un jour, avec tous les saints,nous puissions prier ensemblecomme ton Fils nous a appris Ă  le faire NOTRE PERE debout Officiant Notre PĂšre qui es aux cieux, AssemblĂ©e que ton nom soit sanctifiĂ©,que ton rĂšgne vienne,que ta volontĂ© soit faite sur la terre comme au aujourd’hui notre pain de ce nos offenses,comme nous pardonnons aussi Ă  ceux qui nous ont ne nous soumets pas Ă  la tentation, mais dĂ©livre-nous du mal; Car c’est Ă  toi qu’appartienntle rĂšgne, la puissance et la gloire,aux siĂšcles des siĂšcles. *Amen. * texte officiel pour les protestants aux siĂšcles des siĂšcles, pour les catholiques pour les siĂšcles des siĂšclesadoptĂ© en 1966 par la Commission de rĂ©vision du Notre PĂšre »formĂ©e parFĂ©dĂ©ration Protestante de France,Episcopat catholique de FranceEglise orthodoxe en FranceEglises de Suisse romande AGNUS DEI Christ, Agneau de Dieu, qui ĂŽtes le pĂ©chĂ© du monde, oh! prends pitiĂ© de Agneau de Dieu, qui ĂŽtes le pĂ©chĂ© du monde, oh! prends pitiĂ© de Agneau de Dieu, qui ĂŽtes le pĂ©chĂ© du monde, accorde-nous ta paix. Amen. FRACTION debout Pasteur, prenant la coupe et la tenant devant lui La coupe de bĂ©nĂ©diction que nos bĂ©nissons estla communion au sang de notre Seigneur JĂ©sus-Christ. Pasteur, prenant la patĂšne et la tenant devant lui Le pain que nous romponsest la communion au corps de notre Seigneur JĂ©sus-Christ. C’est un seul pain, c’est une seule coupe, c’est un seul Christ. Les choses saintes sont pour les saints Un seul est Seigneur, un seul est saint, JĂ©sus-Christ,Ă  la gloire de Dieu le PĂšre. PRERE D’HUMBLE ACCES debout Pasteur seul ou avec l’assemblĂ©e Seigneur, je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit,mais dis un mot et ton serviteur sera guĂ©ri. silence Pasteur seul Voici, dit le Seigneur, je me tiens Ă  la porte et je quelqu’un m’ouvre la porte,j’entrerai chez lui et je prendrai la CĂšne avec lui et lui avec moi. silence Venez, dit le Seigneur, car tout est prĂȘt. geste d’invitation COMMUNION debout 1. pendant la communion, pour le pain Prenez, mangez, ceci est le corps de notre Seigneur JĂ©sus-Christ,rompu pour vous en rĂ©mission de tous vos pĂ©chĂ©s. Que cette communion au corps de notre Seigneurvous fortifie pour la vie Ă©ternelle. pendant la communion, pour le vin Buvez en coupe est la nouvelle alliance dans le sang du Seigneur JĂ©sus-Christ,versĂ© pour vous en rĂ©mission de tous vos pĂ©chĂ©s. Que cette communion au sang de notre Seigneurvous fortifie pour la vie Ă©ternelle. 2. pendant la communion pour le pain Prenez, mangez, ceci est le corps de notre Seigneur JĂ©sus-Christ,rompu pour vous en rĂ©mission de tous vos pĂ©chĂ©s. pour le vin Buvez en coupe est la nouvelle alliance dans le sang du Seigneur JĂ©sus-Christ,versĂ© pour vous en rĂ©mission de tous vos pĂ©chĂ©s. finale commune Que cette communion au corps et au sang de notre Seigneur JĂ©sus-Christvous lave de tous vos pĂ©chĂ©s,produise en vous des fruits de justice, de vĂ©ritĂ© et d’amour,et vous fortifie pour la vie Ă©ternelle. Amen. 3 aprĂšs la communion a. Past. Allez dans la paix du Amen. avec un geste de salutation de la tĂȘte en directiondes espĂšces et de la croix sur l’autel la table b. les communiants se donnent la main dans le cercle de la pasteur dit Dieu a envoyĂ© son Fils dans le monde, comme un Roi de aussi comme un serviteur souffrant,qui mourra pour nous sur la dans nos coeurs ce Seigneur, Ă  la fois roi et serviteur,afin qu’il vive en nous durant toute cette annĂ©e dans la paix du Amen. avec un geste de salutation de la tĂȘte en directiondes espĂšces et de la croix sur l’autel la table PRIERE D’ACTION DE GRÂCES debout 1. Dieu de bontĂ©,nous avons Ă©tĂ© les hĂŽtes Ă  ta nous as fortifiĂ©s par la le pain de la vie et la coupe du dans la foi, jusqu’au jour oĂč nous mangeronset boirons dans ton toi soit la gloire. Amen. Evangelisches Gottesdienstbuch 2001, 1. Advent 2. Seigneur JĂ©sus-Christ,tu nous as invitĂ©s Ă  ta table et servis de façon en nous par cette communion Ă  ton corps et Ă  ton cette communion nous fortifie dans la foi,qu’elle nous ouvre l’annĂ©e nouvelle,et qu’elle nous assure que tu vas marcher avec nous,par ta parole et ton sacrement,et nous conduire Ă  la fin dans ton Royaume. Amen. SUITE DU CULTE MOT D’ENVOI CHANT DE SORTIE BENEDICTION
LeChrist, Fils Unique de notre Dieu, incarnĂ© dans notre chair, se donne Ă  manger et Ă  boire en son Corps et en son Sang. Son Corps partagĂ©, son Corps donnĂ© est le testament d’amour que le Seigneur remet Ă  ses amis, prĂ©mices de l’Eglise, son Epouse, qui naĂźtra de son cĂŽtĂ© ouvert sur la Croix En ce repas d’adieu, au seuil de la fuite qui va les disperser, le Christ
Posted at 1605h in HomĂ©lies HomĂ©lie Chacun de nous s’il prĂȘte l’oreille de son cƓur » – comme nous y invite St BenoĂźt dans sa RĂšgle – entend l’appel de Dieu. Comment le discerner et y rĂ©pondre en libertĂ© et responsabilitĂ© ? C’est le chemin que nous trace la Parole de Dieu aujourd’hui. Dans le sillage de la fĂȘte du SacrĂ©-cƓur qui nous a fait mĂ©diter l’amour fou de Dieu pour chacun de nous, nous accueillons JĂ©sus. Car ce n’est pas nous qui avons aimĂ© Dieu, mais c’est lui qui nous a aimĂ© en premier » et qui nous appelle. Le signe en est que son amour nous presse » Ă  travers l’appel Ă  le suivre Parole de vie venant d’un prophĂšte – comme ÉlisĂ©e Ă  la suite d’Élie ; rencontre de JĂ©sus qui nous rejoint sur notre route et sa Parole rend notre cƓur tout brĂ»lant ». La marque de l’appel venant de l’amour de Dieu est une disposition intĂ©rieure immĂ©diate Ă  le suivre, car il nous rend vraiment heureux la plupart des rĂ©ponses positives Ă  l’appel de JĂ©sus dans l’évangile sont marquĂ©es par aussitĂŽt, ils le suivirent » ! JĂ©sus attend cette promptitude de notre part. Notre obĂ©issance Ă  son appel nous rend vraiment libres, de la libertĂ© de l’Esprit qui est l’amour de Dieu rĂ©pandu dans notre cƓur car son appel nous Ă©veille Ă  notre dĂ©sir profond et nous met avec JĂ©sus sur le chemin de son accomplissement. RejetĂ© par les Samaritains, JĂ©sus doux et humble de cƓur » est mĂ©connu par ses disciples qui veulent les foudroyer par le feu du ciel, tandis qu’il marche avec dĂ©termination vers JĂ©rusalem. Nous sommes appelĂ©s Ă  le suivre et il nous avertit de la rudesse du chemin Être gĂ©nĂ©reux ne suffit pas. Je te suivrai partout oĂč tu iras ! » le Fils de l’homme n’a pas oĂč reposer la tĂȘte il est rejetĂ© de partout ! Accepte-tu la pauvretĂ© avec moi ? Être appelĂ© ne suffit pas. Suis-moi ! » mais accepte-tu avec moi l’incomprĂ©hension et le rejet ? Laisse-moi d’abord
 » Celui qui met la main Ă  la charrue et regarde en arriĂšre ne marche pas droit » accepte-tu avec moi la solitude, il n’y a pas de oui, mais » dans ma dĂ©termination Ă  tĂ©moigner de l’amour inconditionnel du PĂšre. Aujourd’hui, St Luc nous montre JĂ©sus Ă  un tournant de sa mission l’Heure approche oĂč JĂ©sus en montant Ă  JĂ©rusalem, allait ĂȘtre enlevĂ© de ce monde enlevé’ par sa mort due Ă  sa fidĂ©litĂ© Ă  tĂ©moigner de la misĂ©ricorde du PĂšre ; enlevé’, car confirmĂ© dans sa mission par sa rĂ©surrection dans la gloire du PĂšre. La lettre de St Paul aux Galates nous donne de discerner la vraie libertĂ© sous la conduite de l’Esprit Ă  la suite de JĂ©sus, et c’est lĂ , aprĂšs la promptitude de notre rĂ©ponse, le deuxiĂšme critĂšre d’un appel de Dieu suivre l’Esprit de JĂ©sus c’est renoncer Ă  notre Ă©goĂŻsme, pour vivre nos relations dans l’amour et le respect d’autrui. En retour, JĂ©sus nous donne de goĂ»ter que servir Dieu c’est rĂ©gner avec lui, c’est passer avec lui de la mort Ă  la vie, c’est faire de notre vie une eucharistie. FrĂšre Jean-Marie Moine du Bec
1906.2022 – FĂȘte du Corps et du Sang du Christ (AnnĂ©e C – Luc 9,11b-17) 15 juin 2022 ndfatima Avec le Christ ressuscitĂ©, vivons de sa prĂ©sence Par l’AbbĂ© Jean Compazieu HomĂ©lie Textes bibliques : Lire L’eucharistie qui nous rassemble chaque dimanche s’enracine dans l’Ancien Testament et prend tout son sens dans le nouveau.

FĂȘte-Dieu - SolennitĂ© du corps et sang du Christ La FĂȘte du Saint-Sacrement ou FĂȘte-Dieu qui correspond au 2e dimanche aprĂšs la PentecĂŽte a Ă©tĂ© instituĂ©e au XIII° siĂšcle pour commĂ©morer la prĂ©sence de JĂ©sus-Christ dans le sacrement de l’eucharistie. La fĂȘte du Saint-Sacrement 1. Origine de la FĂȘte du Saint-Sacrement L’origine de la fĂȘte du Saint-Sacrement remonte au XIII° siĂšcle. Jusque lĂ  il n’y avait ni office ni exposition du Saint-Sacrement. On conservait seulement la Sainte rĂ©serve pour les mourants et les malades. C’est encore actuellement la situation dans l’Église orthodoxe. La fĂȘte du Corpus Christi FĂȘte-Dieu est apparue au XIII° siĂšcle Ă  la suite d’une vision qu’a eu vers 1210 une religieuse, sainte Julienne de Cornillon, du diocĂšse de LiĂšge. Le premier formulaire d’une messe en l’honneur du Saint sacrement a Ă©tĂ© composĂ© en 1246 dans le diocĂšse de LiĂšge. Puis on a utilisĂ© un nouveau formulaire, Ɠuvre de saint Thomas d’Aquin. 2. Histoire de la fĂȘte du Saint-Sacrement Le pape Urbain IV en 1264 rendit la fĂȘte du Saint-Sacrement obligatoire pour l’Église universelle, mais cette fĂȘte a eu de la peine Ă  s’imposer chez les Ă©vĂȘques et les thĂ©ologiens. Puis elle est devenue une fĂȘte trĂšs populaire, trĂšs cĂ©lĂšbre en Espagne. Elle a Ă©tĂ© supprimĂ©e dans les pays protestants, mais cependant gardĂ©e par l’Église anglicane. Cette fĂȘte Ă©tait appelĂ©e fĂȘte du Corpus Christi ou fĂȘte du Saint-Sacrement. Le nom de FĂȘte Dieu n’existe qu’en français. MĂȘme si aprĂšs la mort d’Urbain IV la cĂ©lĂ©bration de la fĂȘte du Corpus Domini se limita Ă  certaines rĂ©gions de France, d’Allemagne, de Hongrie et d’Italie du nord, ce fut un autre Pape, Jean XXII, qui en 1317 lui redonna cours pour toute l’Église. Depuis lors, la fĂȘte connut un dĂ©veloppement merveilleux, et elle est encore trĂšs apprĂ©ciĂ©e du peuple chrĂ©tien. 3. PriĂšre pour la fĂȘte du Saint-Sacrement Mon Seigneur et mon Dieu, je me prosterne humblement et vous adore. Je me sens impuissant Ă  considĂ©rer votre immense bontĂ©, votre amour infini dans la sainte Hostie. Puis je me reconnais incapable d’égaler ma gratitude Ă  cet incomprĂ©hensible bienfait, plus je vous supplie avec instance de mettre vous-mĂȘme dans mon cƓur, les sentiments qui me manquent. Faites que votre amour me dĂ©tache du monde et de moi-mĂȘme, et me suggĂšre les paroles qui peuvent mieux vous exprimer mon dĂ©sir de vous aimer et d’ĂȘtre, Ă  la vie, Ă  la mort, tout Ă  votre divin CƓur La procession 1. Historique de la procession de la FĂȘte-Dieu Le pape Jean XXII en 1318 a ordonnĂ© de porter l’eucharistie, le jour de la FĂȘte du Saint-Sacrement FĂȘte-Dieu, en cortĂšge solennel dans les rues et sur les chemins pour les sanctifier et les bĂ©nir. C’est Ă  ce moment qu’apparaĂźt l’ostensoir. Elle se rĂ©pand dans tout l’occident aux XIV° et XV° siĂšcles. Le concile de Trente 1515-1563 approuve cette procession de la FĂȘte Dieu qui constitue une profession publique de foi en la prĂ©sence rĂ©elle du Christ dans l’eucharistie. Le dĂ©filĂ© du Saint-Sacrement est encore trĂšs populaire en Italie et en Espagne. Mais en France, la procession de la FĂȘte-Dieu se fait rarement, sauf dans de nombreux villages du Pays Basque. 2. Description de la procession de la FĂȘte-Dieu Pendant la procession de la FĂȘte-Dieu le prĂȘtre portait l’eucharistie au milieu des rues et des places richement pavoisĂ©es de draperies et de guirlandes. On abritait le Saint sacrement sous un dais somptueux portĂ© par quatre notables. On faisait aussi une station Ă  un reposoir, sorte d’autels couverts de fleurs. L’officiant encensait et bĂ©nissait le peuple avec l’eucharistie. On marchait sur un tapis de pĂ©tales de rose que des enfants jetaient sur le chemin du Saint-Sacrement. Cela constituait un vrai spectacle. 3. L’ostensoir L’ostensoir est un objet liturgique destinĂ©e Ă  contenir l’hostie consacrĂ©e, Ă  l’exposer Ă  l’adoration des fidĂšles et Ă  bĂ©nir les fidĂšles. 4. Le reposoir de la FĂȘte Dieu Le reposoir de la procession de la FĂȘte-Dieu est un temps fort de l’adoration du Saint-Sacrement. Le cortĂšge de la FĂȘte-Dieu fait une station Ă  un reposoir, sorte d’autel dĂ©corĂ© ou couverts de fleurs. Au reposoir, l’officiant encense l’eucharistie et bĂ©nit le peuple avec l’ostensoir. Le reposoir peut ĂȘtre situĂ© en plein air ou dans une salle. Sur le trajet il y en a parfois plusieurs. AprĂšs une station Ă  un reposoir, on se rendait Ă  un autre reposoir 5. Renouveau de la procession du Saint-Sacrement L’archevĂȘchĂ© de Paris a souhaitĂ© remettre Ă  l’honneur la procession du Saint-Sacrement et organise des cortĂšges pour la fĂȘte du corps et du sang du Christ. En 2007, personnes s’étaient retrouvĂ©es Ă  Notre-Dame pour une veillĂ©e de priĂšre puis une procession du Saint-Sacrement Ă  Montmartre. En 2008, l’archevĂȘque de Paris, Mgr AndrĂ© Vingt-Trois, a prĂ©sidĂ© une veillĂ©e Ă  Saint-Augustin, suivie d’une marche dans la nuit jusqu’à la basilique du SacrĂ©-CƓur Ă  Montmartre qui est restĂ©e ouverte toute la nuit. FĂȘte du corps et du sang du Christ 1. Sens de la FĂȘte du corps et du sang du Christ Depuis la rĂ©forme liturgique du concile Vatican II, la FĂȘte-Dieu est appelĂ©e "FĂȘte du Saint-Sacrement du corps et du sang du Christ". La FĂȘte du Corps et du Sang du Christ commĂ©more l’institution du sacrement de l’eucharistie. Elle est un appel Ă  approfondir le sens de l’eucharistie et sa place dans notre vie. Cette fĂȘte est la cĂ©lĂ©bration du Dieu d’amour qui se rĂ©vĂšle en donnant son corps et son sang, en se donnant Ă  nous comme nourriture de vie Ă©ternelle. Le sens de la fĂȘte du corps et du sang du Christ est un peu diffĂ©rent de celui de la FĂȘte Dieu qui Ă©tait plus centrĂ©e sur l’adoration de la prĂ©sence rĂ©elle du Christ. 2. Messe de la FĂȘte du corps et du sang du Christ La messe de la FĂȘte du corps et du sang du Christ fĂȘte de Corpus Christi est dite en ornement blanc. La procession a presque complĂštement disparue. Au cours de la messe on est habituellement invitĂ© Ă  communier au corps et au sang comme le Jeudi saint. On fait souvent la premiĂšre communion le jour de la fĂȘte du corps et du sang du Christ.

FĂȘtedu Corps et du Sang du Christ 19 juin 2022 (AnnĂ©e Luc – C) Avec le Christ ressuscitĂ©, vivons de sa prĂ©sence Accueil FrĂšres et sƓurs, comme chaque dimanche, nous nous rassemblons auprĂšs du Seigneur. En nous offrant son corps et son sang, le Christ fait de nous son corps spirituel et rĂ©alise notre unitĂ©. PremiĂšre lettre de saint Paul apĂŽtre aux Corinthiens Ceci est mon corps qui est pour vous. Faites cela en mĂ©moire de moi. Cette coupe est la nouvelle Alliance en mon sang. Chaque fois que vous en boirez, faites cela en mĂ©moire de moi. » Bouquet prĂšs de l’ambon Bouquet sur l’autel au fond du chƓur PĂŽlemissionnaire du Perche sud BellĂȘme – Le Theil-sur-Huisne FĂȘte du Corps et du Sang du Christ 19 juin 2022 Paroisse Saint-LĂ©onard-des-ClairiĂšr; FĂȘte du Corps et du Sang du Christ 19 juin 2022 Paroisse Saint-LĂ©onard-des-ClairiĂšres. dimanche 19 juin 2022, par Martine. Documents joints. 19 juin - Zip - 15.4 ko. Rubriques; Priez
ComprendreLes trois textes de ce jour sont Ă©troitement liĂ©s par des thĂšmes bibliques majeurs sacrifice, alliance, sang et chapitres centraux du Livre de l’Exode, dont nous lisons un extrait en premiĂšre lecture, nous racontent comment IsraĂ«l, libĂ©rĂ© de l’esclavage d’Égypte, passe de la servitude au service » et naĂźt comme peuple de Dieu par la cĂ©lĂ©bration de l’Alliance. Le service, c’est le culte rendu au Seigneur culte liturgique et culte de la vie. Tant la liturgie que l’accomplissement de la Loi reçue sont expression et condition de la libertĂ©. IsraĂ«l, consacrĂ© par le sang de l’Alliance, consent Ă  son identitĂ© comme peuple libĂ©rĂ©, royal et la deuxiĂšme lecture, il s’agit d’un autre acte cultuel la mort-rĂ©surrection du Christ, comprise comme l’entrĂ©e du grand prĂȘtre dans le sanctuaire pour offrir le sang du sacrifice d’expiation. Ici aussi du sang est versĂ©. Ce n’est pas le sang d’un animal mais celui du Fils qui s’offre lui-mĂȘme, scellant l’Alliance nouvelle. Son sacrifice nous ouvre l’accĂšs au Sanctuaire, c’est-Ă -dire Ă  la prĂ©sence de Dieu, et nous rend aptes au culte sacerdotal des enfants de Dieu libĂ©rĂ©s du l’évangile, le repas pascal cĂ©lĂ©brĂ© par JĂ©sus et ses disciples devient lui aussi un sacrifice et un acte cultuel fondateur. Dans l’action de grĂące le corps est partagĂ© et le sang de l’Alliance est rĂ©pandu. Ainsi, tout ce que signifiaient les anciens sacrifices de communion et d’expiation, ainsi que la cĂ©lĂ©bration de la PĂąque, trouve son achĂšvement et sa sacrifice, expiation, victime peuvent nous paraĂźtre des thĂšmes peu avenants. Le sacerdoce de nos jours fait penser au clĂ©ricalisme
 Et pourtant, si nous Ă©cartons ces notions de notre conscience quand nous cĂ©lĂ©brons l’Eucharistie, nous rĂ©duisons considĂ©rablement le sens qu’elle a dans toute la tradition de l’Église, pour les disciples de JĂ©sus, et pour JĂ©sus le sang nous gĂȘne, rappelons-nous qu’il est toujours dans la Bible synonyme de vie. Vie rĂ©pandue pour tous, corps en Ă©tat de don, voilĂ  ce Ă  quoi nous sommes invitĂ©s Ă  communier. La victime » ne subit pas de punition, elle se fait offrande dans l’action de grĂące. FĂȘte-Dieu », disait-on naguĂšre. Quel Dieu cĂ©lĂ©brons-nous ? Écoutons l’ÉpĂźtre aux HĂ©breux et contemplons ce qu’elle nous rĂ©vĂšle du mystĂšre de la Croix, peut-ĂȘtre en nous aidant de l’icĂŽne de la Trinité  PoussĂ© par l’Esprit Ă©ternel, JĂ©sus s’est offert lui-mĂȘme Ă  Dieu comme une victime sans tache
 pour que nous puissions cĂ©lĂ©brer le culte du Dieu vivant. » Nous sommes introduits au cƓur de la TrinitĂ©. Les notions bibliques d’expiation et de rĂ©demption sont Ă  comprendre et Ă  accueillir comme l’expression de la solidaritĂ© du Fils qui n’a pas honte de nous appeler ses frĂšres » cf. He 2, 11-18. Son sacerdoce, il l’accomplit en nous prenant tous avec lui et en nous entraĂźnant Ă  sa suite Ă  travers la mort jusqu’à la prĂ©sence bĂ©atifiante du PĂšre. C’est ce Oui d’amour Ă©ternel que nous cĂ©lĂ©brons. Vive Dieu !PrierComment te rendre grĂące, Seigneur, pour cette Alliance inouĂŻe que tu m’offres Ă  nouveau ? J’essaierai de m’unir au sacrifice filial et fraternel de JĂ©sus. À chaque messe je veux m’asseoir Ă  sa table et laisser l’Esprit ouvrir Ă  tous l’espace de mon cƓur. Qu’il fasse de ma vie un culte d’amour. Et qu’il me donne l’audace d’entrer toujours plus en Ta prĂ©sence dans le Oui de ton Fils.
SaintThomas d'Aquin (1225-1274) prĂ©para la liturgie de cette fĂȘte du Saint Sacrement du Corps et du Sang du Christ, notamment par la crĂ©ation du Lauda Sion Salvatorem et de Pange Lingua Gloriosi permettant aux fidĂšles une catĂ©chĂšse simple et belle sur la PrĂ©sence RĂ©elle. Pange Lingua Gloriosi est l'hymne eucharistique par excellence de l'Église catholique, mĂȘme s'il faut
SAINTE CÈNE N° 35PENITENCE JÉSUS-CHRIST, NOTRE SAINT SAUVEUR Jesus Christus, unser Heiland, der von uns Gottes Zorn 1524 Sankt Johannes Hus lied gebessert. Martinus Luther. – Le chant de Saint Jan Hus augmentĂ©. Martin Luther. Klug 1533, 27b alld IV frs IV Jean Hus – Martin Luther 1. JĂ©sus-Christ, notre saint Sauveur, 3 2 Porta la colĂšre du CrĂ©ateur, 2 Souffrit dans son Ăąme, son corps, 2 Et nous sortit des liens de la mort. 2 2 2. Que chacun s’en souvienne encor A manger il donne le pain, son corps, A boire il nous donne le vin, Son corps brisĂ© et son sang trĂšs saint. 3. A la table qui veut venir, Celui-lĂ  d’abord doit se repentir, N’ĂȘtre point indigne de cƓur Pourquoi boire et manger son malheur ? 4. Tu loueras le PĂšre Sauveur, Qui te place Ă  table comme un seigneur. Pour nourrir ton Ăąme, ton corps, Il a donnĂ© son Fils dans la mort. 5. Tu dois croire et n’en pas douter, Que, dans ce repas que tu vas goĂ»ter, T’est donnĂ© un mĂ©dicament Qui guĂ©rit l’ñme et le cƓur souffrant. 6. Cette grĂące, cette bontĂ©, Un cƓur assoiffĂ© pourra les goĂ»ter. Un cƓur orgueilleux perd son temps Il n’obtiendra rien, rien ne l’attend. 7. JĂ©sus dit Approchez-vous tous. Vous les faibles, je prends pitiĂ© de vous. » Le fort n’a besoin d’aucun soin L’orgueil le perd, il meurt Ă  la fin ! 8. Si tu peux justice obtenir, Me faut-il encore pour toi mourir ? Cette table ne peut t’aider, Si tu dis que tu peux te sauver. 9. Si tu crois cela dans ton coeur Et confesses ta foi dans le Sauveur, La table dressĂ©e te nourrit Tu es conduit par le Saint-Esprit. 10. Il naĂźtra de toi du bon fruit, L’amour du prochain, la paix qui produit L’entente et l’accord, la bontĂ©, EspĂ©rance et foi, et la vĂ©ritĂ©. pas d’Amen . Texte allemand Jesus Christus, unser Heiland, 3 2 Der von uns den Gottes Zorn wandt, 4 Durch das bitter Leiden sein 2 Half er uns aus der Hölle Pein. 2 3 . Dass wir nimmer des vergessen, Gab er uns sein Leib zu essen, Verborgen im Brot so klein, Und zu trinken sein Blut in dem Wein. . Wer sich will zu dem Tisch machen, Der hab wohl acht auf sein Sachen ; Wer unwĂŒrdig hinzugeht, FĂŒr das Leben den Tod empfĂ€ht. . Du sollst Gott den Vater preisen, Dass er dich so wohl wollt speisen Und fĂŒr deine Missetat In den Tod sein Sohn geben hat. . Du sollst glauben und nicht wanken, Dass’s ein Speise sei den Kranken, Den’n ihr Herz von SĂŒnden schwer Und vor Angst ist betrĂŒbet sehr. . Solch gross Gnad und Barmherzigkeit Sucht ein Herz in grosser Arbeit ; Ist dir wohl, so bleib davon, Dass du nicht kriegest bösen Lohn. . Er spricht selber Kommt, ihr Armen, Lasst mich ĂŒber euch erbarmen; Kein Arzt ist dem Starken not, Sein Kunst wird an ihm ein Spott. . HĂ€ttst du dir was konnt erwerben, Was musst ich dann fĂŒr dich sterben ? Dieser Tisch auch dir nicht gilt, So du selber dir helfen willt. »1 . Glaubst du das von Herzensgrunde Und bekennest mit dem Munde, So bist du recht wohlgeschickt, Und die Speise dein Seel erquickt. . Die Frucht soll auch nicht ausbleiben Deinen NĂ€chsten sollst du lieben, Dass er dein geniessen kann, Wie dein Gott an dir getan. kein Amen . 1 konnt » forme archaĂŻque et dialectale de gekonnt », qui dans EG est orthographiĂ©e ’konnt », pour signaler l’élision de la premiĂšre syllabe. Willt », forme archaĂŻque et dialectale de willst », employĂ©e par Luther Ă  cause de la rime avec gilt ». Ces formes archaĂŻques, frĂ©quemment conservĂ©es dans les dialectes, sont assez courantes dans la poĂ©sie allemande, car, en Allemagne, les formes dialectales et le Hochdeutsch voisinent, la plupart des gens parlant les deux. Pour cette raison, ces formes anciennes sont maintenues dans les cantiques. . Le texte Les sources Le texte de ce cantique remonte Ă  plusieurs sources d’abord un chant de Jan Jean Hus, le RĂ©formateur de BohĂšme. L’édition de Luther de 1524 et celle de Klug en 1533, donnent le sous-titre suivant Das Lied S. Johannis Hus’ gebessert – Le chant de saint Jean Hus amĂ©liorĂ© », ce qui montre que Luther reprend ce chant d’un PrĂ©rĂ©formateur, qu’il considĂšre en mĂȘme temps comme un martyr en l’appelant saint », mais il procĂšde Ă  des changements et des ajouts en fonction de sa propre thĂ©ologie. Le mot gebessert », que Luther emploie pour Christ lag in Todes Banden » et Komm Heiliger Geist, Herre Gott », au sens de augmentĂ© », se retrouve dans l’entĂȘte de ce chant. En fait, il semble que Luther n’ait empruntĂ© que la premiĂšre strophe de ce chant tchĂšque et que le reste soit essentiellement de lui. Les chants d’origine tchĂšque Ă©taient connus en Saxe dĂšs les premiers temps de la RĂ©forme. Ils Ă©taient nombreux. 1 En 1531, Michael Weisse Ă©dita le premier recueil des Böhmische BrĂŒder – FrĂšres de BohĂšme, contenant 157 chants, dont un certain nombre de textes et mĂ©lodies d’origine tchĂšque. Luther, qui connaissait le chant de Hus dans sa forme latine, l’a, dĂšs avant 1524, repris et complĂ©tĂ©. Une deuxiĂšme source, selon EG 215, provient du chant latin Jhesus Christus nostra salus », de Jean de Jenstein, avant 1400, attestĂ© Ă  Hohenfurth en 1410. LĂ  aussi, les emprunts Ă  ce chant paraissent peu importants. En revanche, il semble que Luther, sur cette base premiĂšre, ait incorporĂ© dans un chant les thĂšmes de ses prĂ©dications du temps de la Passion, en particulier celles des dimanche Invocavit, des Rameaux, et du Jeudi saint, de l’annĂ©e 1524, et ceux d’une prĂ©dication sur la pĂ©nitence et le sacrement = Sainte CĂšne de la mĂȘme annĂ©e. Les thĂšmes Le chant vise Ă  la prĂ©paration Ă  la sainte CĂšne, mais il est aussi destinĂ© Ă  ĂȘtre chantĂ© pendant la communion au pain, comme le Sanctus allemand » et le Gott sei gelobet ». Dans la Deudsche Messe de 1526, Luther stipule expressĂ©ment Und die weyl singe das deutsche sanctus odder das lied Gott sey gelobet oder Johans Hussen lied Jhesus Christus unser heyland – et pendant ce temps la communion au pain, qu’on chante le sanctus allemand ou le chant Gott sey gelobet ou le chant de Jean Hus JĂ©sus-Christ, notre saint Sauveur » 99/5-16. En fait, le chant consiste en un vaste dĂ©veloppement dogmatique sur l’Ɠuvre salvatrice du Christ et sur l’incapacitĂ© de l’homme de se libĂ©rer de son pĂ©chĂ©. Le chant se divise en deux grandes parties A. L’Ɠuvre du Christ et la confession des pĂ©chĂ©sB. L’humilitĂ© du vrai chrĂ©tien et l’orgueil du faux A. Str. 1 et 2 l’Ɠuvre du Christ, son anamnĂšse. La parole du Christ s’y trouve nicht vergessen – ne pas oublier », c’est-Ă -dire se rappelerStr. 3 et 4 abandonner son indignitĂ© », en confessantson pĂ©chĂ© et en rendant grĂące Ă  Dieu. B. Str. 5 Ă  8 affirmation de l’incapacitĂ© d’un homme Ă  se sauver,et de l’impossibilitĂ© Ă  un orgueilleux de seulementrecevoir la grĂące de la CĂšne. Seul, le cƓur humblepeut trouver un profit dans la 9 Ă  10 conclusion celui qui croit cela du cƓur et leconfesse de la bouche », selon St Paul, dansRom. 10/10, peut recevoir la CĂšne avec double profit,Ă  savoir le pardon de ses pĂ©chĂ©s et les fruits de justice. La deuxiĂšme partie est la plus frappante, Ă  cause de cette insistance sur le profit pour l’humble et le dĂ©savantage pour l’orgueilleux. Cette derniĂšre reflĂšte la thĂšse du serf-arbitre de l’homme, incapable de se sauver lui-mĂȘme str. 6 et 8. La thĂšse de la CĂšne nourriture » et mĂ©dicament de l’ñme », str. 5, est Ă©galement Ă©voquĂ©e. Luther n’ajoute pas pour le corps », mais cette idĂ©e se trouve dans certains chants de l’époque. DignitĂ© et indignitĂ© du communiant Les Biblische Quellen der Lieder », p. 296, indiquent les sources bibliques et les commentent et disent en substance La citation centrale du texte est I Corinthiens 11/23-29, avec ses deux aspects l’institution de la CĂšne par le Christ, et la restriction du verset 27 Celui qui mangera indignement le pain et la coupe du Seigneur, sera coupable envers le corps et le sang du Seigneur. » Cette citation apparaĂźt Ă  la strophe 2, rĂ©sumant aussi les textes de l’institution des Synoptiques. Face Ă  cette indignitĂ© », Luther cite deux fois l’évangile de Matthieu d’abord Mt. 11/28 Venez Ă  moi, vous tous qui ĂȘtes fatiguĂ©s et chargĂ©s, je vous donnerai du repos. » La citation directe figure Ă  la strophe 7 Kommt, ihr Armen, lasst mich ĂŒber euch erbarmen – Venez, vous les pauvres, laissez-moi avoir pitiĂ© de vous. » Mais le thĂšme se trouve dans les 5 strophes de 5 Ă  9. La deuxiĂšme citation de Matthieu figure dans 9/12 Ce ne sont pas les bien-portants qui ont besoin de mĂ©decin, mais les malades. » Cette citation forme la deuxiĂšme moitiĂ© de la strophe 7 Kein Artzt ist dem Starken not – Le fort n’a pas besoin de mĂ©decin », annoncĂ©e Ă  la strophe 5 par Dass’s ein Speis’ sei der Kranken – que ceci soit une nourriture pour les malades. » Il a pparaĂźt que les strophes 5 Ă  9 se prĂ©sentent comme un enchevĂȘtrement des deux versets Matthieu 11/28 et 9/12 Str. 5 9/12 + 11/28Str. 6 11/28 + 9/12 + I Cor. 11/27Str. 7 11/28 + 9/12Str. 8 9/12Str. 9 11/28 En suivant ce schĂ©ma, le plan du chant est diffĂ©rent de celui, plutĂŽt dogmatique, donnĂ© plus haut, tout en gardant les deux grandes parties identiques A. str. 1 Ă  4 l’institution de la CĂšne, selon I Cor. 11/23-26, avec la restriction de 27,+ une strophe d’action de grĂąces concluant cette partie. B. str. 5 Ă  9 alternance de Mt. 11/28 et 9/12,+ une strophe finale sur les fruits de la CĂšne et l’amour du prochain. Les deux derniĂšres strophes l’action de grĂąces La fin de la strophe 9 Und die Speis die Seel erquickt – et cette nourriture rassasie l’ñme », ainsi que la derniĂšre strophe 10, sont un rappel de la priĂšre d’action de grĂąces Ă  la fin de la CĂšne, qui s’énonce ainsi Nous rendons grĂące, parce que tu nous as rassasiĂ©s par la communion au corps et au sang de ton Fils JĂ©sus-Christ. » Puis il est demandĂ© que cette communion produise en nous des fruits de grĂące et de vĂ©ritĂ©,
, un amour vrai envers les frĂšres et nos prochains. » Le mot Speis – nourriture» est une allusion Ă  la priĂšre d’action de grĂąces de la DidachĂ© A nous tu as donnĂ© une nourriture spirituelle. » Le grec brĂŽsis pneumatikĂ© – nourriture spirituelle » est devenu un terme technique dĂ©signant le pain et le vin de la CĂšne. Luther ne place pas de Gloria Ă  la fin du cantique, ni mĂȘme un Amen, comme il est habituel dans ce type de chant hymnique. Il en est de mĂȘme pour le Gott sei gelobet », qui s’achĂšve par le Kyrie eleison ». La raison en est que ces cantiques doivent d’abord ĂȘtre chantĂ©s au cours de la communion et servir Ă  mĂ©diter celle-ci. Le chant reste ouvert, puisque la CĂšne n’est pas achevĂ©e. Chez Luther, aprĂšs ces deux chants au choix, on communie au vin. En effet, dans la Deudsche Messe, il continue en disant Darnach segne man den kilch und gebe denselbigen auch und singe, was ubrig ist von obengenanten liedern oder das deudsch Agnus dei – Ensuite aprĂšs la communion au pain et le chant qu’on bĂ©nisse le calice et qu’on donne aussi celui-ci et chante le reste des chants citĂ©s plus haut ou l’Agnus dei allemand. » Ce qui signifie que les deux cantiques Ă©taient chantĂ©s en deux parties, et que, pour le chant du Hussen lied – chant de Hus », les strophes 9 et 10 d’action de grĂąces Ă©taient chantĂ©es aprĂšs la communion complĂšte. Fonction et usage du chant Le chant vise Ă  la fois la prĂ©paration Ă  la CĂšne et l’accompagnement par le chant de la communion. Il peut ĂȘtre employĂ© dans la partie pĂ©nitentielle prĂ©cĂšdant la CĂšne ou pendant la communion, par exemple s’il y a deux cercles ou une communion ambulatoire ceux qui ne communient pas chantent, selon une ancienne tradition des Églises. Le chant pourra ĂȘtre utilisĂ© par exemple le dimanche des Rameaux, Ă  l’entrĂ©e de la Semaine sainte, ou bien le Jeudi saint, jour de l’Institution de la CĂšne. Ou encore dans le temps de la Passion, au dimanche Invocavit 1er D. de CarĂȘme ou Laetare 4e CarĂȘme, et dimanche aprĂšs le jeudi de la Mi – CarĂȘme, si on veut cĂ©lĂ©brer une CĂšne avec une introduction pĂ©nitentielle bien marquĂ©e. Par lĂ , l’intention premiĂšre de Luther dans ses prĂ©dications pour ces dimanches et fĂȘtes du temps de la Passion est maintenue. Le chant sera associĂ© Ă  la priĂšre de pĂ©nitence et Ă  des lectures en rapport. MĂ©lodie La mĂ©lodie classique est ancienne elle remonte au XIVe siĂšcle, est attestĂ©e Ă  l’abbaye de Hohenfurt en 1415, annĂ©e de la mort de Hus. Elle se trouve dans le Klug de 1533. Elle prĂ©sente la caractĂ©ristique d’avoir des fleurs » musicales mĂ©lismes dans chaque ligne, de 4 Ă  2 notes selon le vers. Cette maniĂšre de chanter, typiquement mĂ©diĂ©vale, est relativement difficile Ă  premiĂšre vue. En fait, il ne faut pas chanter trop vite, pour laisser le temps aux notes de s’épanouir et au sens de se dĂ©velopper, et aussi pour pouvoir bien prononcer le texte, ce qui n’est pas si facile. Ce type de chant est mĂ©ditatif, et demande qu’on prenne son temps. Comme il comporte 10 strophes, celles-ci pourront ĂȘtre chantĂ©es en deux groupes alternĂ©s, ce qui permet la mĂ©ditation, et mĂȘme en quatre parties, selon le plan indiquĂ© plus haut. Une deuxiĂšme mĂ©lodie est donnĂ©e par Klug 1533, sans prĂ©cision d’origine. Elle est plus simple, ne comportant aucune double ou triple note. Il est possible que la difficultĂ© de la premiĂšre mĂ©lodie ait Ă©tĂ© ressentie trĂšs tĂŽt. En effet, le livre de cantiques de Matthieu Barthol, Pseaumes, Hymnes et Cantiques », de 1596 Ă  Franfort, rééditĂ© en 1612, ne donne que cette deuxiĂšme mĂ©lodie diffĂ©rente. Le texte de la traduction de Barthol, en IV peut se chanter sur les deux LE TEXTE LATIN DE JAN HUS JHESUS CHRISTUS, NOSTRA SALUS IV Texte Jhesus Christus, nostra salusJan Hus 1360-1415et Johann von Jenstein 1347-1400,ce qui placerait le chant avant dans SĂ€mtliche Werke Martin Luthers,oeuvres complĂštes de Martin Luther,Weimar, Band 35, 1895 MĂ©lodie originale Hohenfurth 1410 ? Texte latin Comme dĂ©jĂ  indiquĂ© plus haut, dans les sources » du chant allemand de Luther, il est difficile d’établir ce qui, dans le chant latin, remonte Ă  Hus, puisqu’un autre auteur est supposĂ© avoir participĂ© Ă  sa composition, Johann von Jenstein, de 13 ans plus ĂągĂ© que Hus. Le texte relevĂ© ici il en existe des variantes, compte 10 strophes et se divise en 4 parties Str. 1. rappel du sacrifice du Christ et de son mĂ©morial Ă  la 3e personneallusion au seul painStr. 2-8 commence par une exclamation O quam sanctus panis »mĂ©ditation sur le pain et sur le corps du Christ. 2-5+8 3e personne6-7 3e personneĂ  aucun moment le sang et le vin ne sont mentionnĂ©sStr. 9-10a commence par une exclamation O quam magna tu secisti » 2e personneStr. 2 panis, 2 fois, str. 5 in carne, 1 foisle vin apparaĂźt, en 9 et 10a pour la premiĂšre fois, et citĂ© avant le pain dans 9 Vini et panis specie », et aprĂšs lui en 10a Caro cibus, sanguis vinum »Str. 10b doxologie finale au Chrit, en 2 vers. ThĂ©ologie du texte latin et du texte allemand de Luther Ce texte est dogmatiquement trĂšs dense, et a un cĂŽtĂ© plus pĂ©dagogique et explicatif que pastoral ou laudatif. Les commentateurs sont surpris par la longue insistance des strophes 1 Ă  8 sur le pain et la brĂšve citation du vin dans les deux strophes 9 et 10, tout Ă  la fin du chant. On dirait que ce chant est un commentaire de l’hostie1, dont le terme apparaĂźt immĂ©diatement Ă  la 1e strophe. Le chant rappelle le O salutaris hostia » de St Thomas d’Aquin. Ces strophes 1 Ă  8 reflĂštent-elles la thĂ©ologie de Hus ? Celui-ci prĂ©conisait la CĂšne sous les 2 espĂšces. La strophe 5 est frappante Non es panis, sed es deus ». Il s’agit de la transsubstantiation, mais appliquĂ©e au seul pain. Mais il semble que Hus ne rejetait pas la transsubstantiation. Ce qu’il voulait, c’est la communion sous les deux espĂšces, telle qu’elle s’était toujours faite jusqu’à peu avant son temps. Autre question la troisiĂšme partie, commençant par une rĂ©pĂ©tition de l’exclamation O quam », est-elle un ajout de la plume de Jean Hus, Ă  un texte plus ancien et trĂšs thomiste, qui serait celui de Johann von Jenstein ? En effet les deux derniĂšres strophes insistent fortement sur les deux espĂšces, placĂ©es Ă  Ă©galitĂ©. Le texte de Luther diffĂšre fortement de celui de ce chant latin. Luther le fait d’ailleurs savoir, puisqu’il indique au dessus du chant Sankt Johannes Hus lied gebessert. » Ici cette mention ne signifie pas augmentĂ© » dans le nombre des strophes, puisque leur nombre de 10 dans le texte latin reste le mĂȘme chez Luther, mais certainement corrigĂ© », en pensant aux paroles. Luther commence Ă©galement par une strophe et demi d’introduction, qui rappelle d’abord les souffrances du Christ et le don de soi dans le sacrement, mais passe tout de suite au pain et au vin dans la 2e strophe. Il semble que Luther saute de la strophe latine 1 Ă  la 9-10, Ă©liminant l’hostie de la strophe 1 et plaçant dans celle-ci le pain et le vin de la strophe 9-10. Il abandonne tout le dĂ©veloppement sur le seul pain des strophes 2 Ă  8. les deux espĂšces accompagnent tout le texte de Luther, mĂȘme si elles ne sont pas rappelĂ©es nommĂ©ment. Les deux sont placĂ©es sur la table dont on s’approche, str. 3. Elles sont appelĂ©es deux fois Speise – nourriture », en rappel de Jean 6. Alors que dans le latin, le mot cibus -nourriture » est attribuĂ© deux fois au pain seul panis cibus » str 2, et Caro cibus – chair nourriture ». Dans le latin enfin, Ă  la 7e strophe, le mot Esca – nourriture » dĂ©signe toujours encore le pain seul. La citation du pain et du vin rĂ©unis est donc bien faible dans le chant latin. Le verset 7 de Luther reprend les termes mĂ©dicaux du latin qui dĂ©signent le Christ Medicamen – mĂ©dicament », relevamen – soulagement », et Fasce nos – bande-nous » Ă  la strophe 8. Cette image du Christ mĂ©decin, tirĂ©e entre autres de la parabole du bon Samaritain, Luc 10/34 il s’approcha de lui et le banda », Ă©tait courante Ă  l’époque. De mĂȘme, il reprend l’image de la CĂšne –mĂ©dicament, tirĂ©e de Matthieu 9/12 et parallĂšles Les bien-portants n’ont pas besoin de mĂ©decin, mais les malades. » Ces derniers sont les pĂ©cheurs que le Christ guĂ©rit. Mais comme nous l’avons signalĂ© plus haut dans les commentaires du texte allemand, Luther a une vision plus pastorale et se concentre sur l’attitude d’humilitĂ© du fidĂšle, et sur le fait que l’homme ne peut rien faire pour son salut seuls, le Christ et sa mort, et le sacrement qui les reprĂ©sente, peuvent sauver. Il est clair que Luther s’éloigne du texte latin dĂšs la fin de la 1e strophe. Wackernagel, cĂ©lĂšbre hymnologue allemand du XIXe SiĂšcle, s’est demandĂ© s’il existait un chant tchĂšque dĂ©rivĂ© de ce chant latin, et plus hussite, que Luther aurait pu connaĂźtre. Rien n’a Ă©tĂ© trouvĂ© dans ce sens. De nombreuses incertitudes subsistent donc. Luther avait-il des preuves que ce chant remonte essentiellement Ă  Jean Hus, ou reprend-il une affirmation courante que ce texte Ă©tait de ce dernier ? Johann Jenstein Ă©tait-il peu connu Ă  l’époque de Luther ? Toutes ces questions restent sans rĂ©ponse. En tout cas, Luther a popularisĂ© la figure de Jan Hus en la rattachant si fortement Ă  son chant allemand, qu’il appelle sankt Johannes Hus lied », d’autant plus que Luther fut considĂ©rĂ© comme le Hus redivivus ». PoĂ©tique et mĂ©lodie La poĂ©tique du texte est concise et bien serrĂ©e, il s’agit d’une hymne typique en IV dĂ©coupĂ©e en deux parties de deux vers, la deuxiĂšme, dans le texte de la Weimarer Ausgabe », l’édition de Weimar, commençant par une majuscule. MalgrĂ© la forte domination d’un langage technique et d’une forme pĂ©dagogique, le texte a du souffle et se chante bien sur les mĂ©lodies classiques d’hymnes dans cette coupe. La graphie misterium » pour mysterium » et secula seculorum » pour saecula saeculorum », est courante aux XIVe-XVe SiĂšcles. Les humanistes du XVIe SiĂšcle rĂ©tabliront les graphies latines antiques. Luther a choisi une coupe diffĂ©rente IV sur laquelle se trouve la mĂ©lodie de Hohenfurth de 1410, contemporaine de Hus. Or le chant latin ne peut pas se chanter sur cette mĂ©lodie, ce qui nous renvoie Ă  nouveau Ă  la question Luther avait-il un autre original, tchĂšque peut-ĂȘtre, Ă  sa disposition, sur cette mĂ©lodie, avec une coupe diffĂ©rente ? Aucune rĂ©ponse n’est possible dans l’état actuel des connaissances. Texte latin et Traduction littĂ©rale Texte latin 1. Jhesus Christus, nostra salus, quod reclamat omnis malus, Nobis in sui memoriam dedit in panis hostiam. 2. O quam sanctus panis iste, tu solus es, Ihesu Christe, Panis cibus sacramentum, quo nusquam maius inventum. 3. Hoc donum suavitatis, caritasque deditatis, Virtus et eucharistia Communis gracia. 4. Ave, deitatis forma, dei unitatis norma, In te quisque delectatur qui te fide speculatur. 5. Non es panis, sed es deus homo, liberator meus. Dum in cruce pependisti et in carne defecisti. 6. Non angitur consecratus inconsumptus nec mutatus Nec divisus in fractura totus Deus in statura. 7. Esca digna angelorum, pietatis dux sanctorum Lex moderna appobavit quod antiqua figuravit. 8. Salutare medicamen peccatorum relevamen, Fasce nos, a malis leva, duc nos ubi lex est eva. 9. O quam magna tu secisti qui te Christe, impressisti Vini et panis specie Apparentum in facie. 10. Caro cibus, sanguis vinum, est misteri-um divinum Tibi sit laus et glori-a In seculorum secula. . Traduction littĂ©rale JĂ©sus-Christ, notre salut, 3e personne que tout le mal accusait, À nous en mĂ©moire de lui se donna dans l’hostie du pain. 0h ! que saint est ce pain que toi seul es, JĂ©sus-Christ, 2e personne Pain nourriture sacrement dans lequel jamais rien de plus grand ne fut trouvĂ©. Cest le don de la douceur, 2e personne et la charitĂ© du dĂ©vouement, La force et l’eucharistie action de grĂąces ?, la grĂące Ă©gale pour tous. Salut, image de la divinitĂ©, 2e personne exemple de l’unitĂ© de Dieu, Chacun se rĂ©jouit en toi qui te voit par la foi. Tu n’es pas du pain, mais tu es Dieu- 2e pers. Homme, mon libĂ©rateur, Quand tu pendis Ă  la croix et que tu mourus dans la chair. ConsacrĂ©, il n’est pas diminuĂ©, 3e personne Ne se consume pas, ni n’est changĂ© Ni divisĂ©, quand on le rompt, Dieu entier en sa stature. Nourriture digne des anges, 3e personne conducteur de la piĂ©tĂ© des saints, La loi parole nouvelle a prouvĂ© ce que l’ancienne avait prĂ©figurĂ©. MĂ©dicament salutaire, 2e personne soulagement des pĂ©cheurs, Bande-nous, soulage nos maux, conduis-nous lĂ  oĂč la loi est effacĂ©e. O que grandes furent tes souffrances, 2e pers. toi qui, Christ, as pĂ©nĂ©trĂ© l’espĂšce du vin et du pain sous l’aspect des apparences. Chair nourriture, sang vin, 2e personne est un mystĂšre divin A toi soit louange et gloire aux siĂšcles des siĂšcles.
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